- Le Parc National de LA LOPE (2) :

- Création de la Page : Décembre 2007

• Parmi les 13 réserves actuellement mises en place au GABON, la réserve de La Lopé est sans conteste la plus ancienne. Elle est accessible facilement en train, après 7 heures de voyage. Située au centre du pays, elle permet de voir un paysage qu'on appelle mosaïque de forêt et savane, qui laisse beaucoup de facilité pour voir les grands animaux (Éléphants, buffles, singes et éventuellement grands primates), avec un prime un superbe hôtel face aux “Portes de l'Okanda“, passage des rapides de l'Ogooué entre 2 montagnes.


Vue de la chaîne de La LOPÉ, derrière l'Ogooué :




Carte des Trajets et Marches dans le Parc de La LOPÉ :






- Le TRAJET :

• Sur la carte ci-dessus, j'ai reporté le trajet GPS sur une carte géo-référencée, afin de matérialiser le trajet effectué.

• Circuit en voiture pour se rendre à la forêt (en jaune) : ---11,5 km
••Randonnée à travers la forêt (En rouge) : -------------------environ 4,75 km
•••Circuit dans le parc (en violet) : ------------------------------environ 45 km
(C'est un des trajets possibles pour rechercher des buffles et des éléphants)

• Par train, on arrive à la gare de La Lopé après 6 heures de voyage depuis Franceville, ou 5 heures environ, à partir de Libreville. Le train de nuit impose une arrivée vers 1 ou 2 heures du matin. Un chauffeur de l'Hôtel LOPE attend pour nous conduire à l'hôtel qui se trouve à 4 ou 5 km environ, au bord de l'Ogooué.

- L'Hôtel LOPÉ :
• L'hôtel se trouve sur une étendue herbeuse qui descend en pente douce vers le fleuve. Sur la gauche, on aperçoit le Mont de BRAZZA, surmonté d'une antenne. A son pied, l'Ogooué traverse la chaîne montagneuse entre 2 collines, par ce qu'on appelle "Les PORTES de L'OKANDA".
L'hôtel est composé de bungalows individuels, d'un restaurant, et d'une piscine, le tout dans un cadre idyllique.

• A 7h30, de l'hôtel, notre chauffeur Keita nous amène dans le parc, après avoir pris notre guide et pisteur Alain. Nous roulons sur une dizaine de km, afin de rejoindre l'entrée d'une forêt, où nous allons faire une randonnée.

- Le PARC de La LOPÉ :
•Le parc de La LOPE est une vaste étendue de savane arbustive, dans un paysage vallonné et bordé par des monts plus élevés, de l'ordre de 500 m d'altitude. Cette chaîne de montagne est appelée localement MOKOKE.
Les mois de décembre et janvier ne sont pas les meilleurs mois pour observer des éléphants. Ils sont présents, mais ils sont cachés dans les forêts à la recherche de fruits qui sont abondants à cette période. Puis vers la saison des pluies, ne trouvant plus de fruits dans les forêts, ils vont les quitter pour se retrouver dans la savane.
Par contre, il est très facile de voir des buffles, qui sont toujours présents. A notre approche, ils gardent toujours une distance minimum de sécurité, qui empêche de les approcher de trop près.

- La Marche en Forêt :
•Il s'agit d'une marche facile sur quelques km, sans réelle difficulté. On va traverser à plusieurs reprises des petites rivières et voir des cascades. Ce n'est certainement pas la forêt la plus spectaculaire. Par endroit des tapis de pétales de fleurs inondent le sol. Partout des traces d'éléphants, de buffles ainsi que de potamochères. Beaucoup de fèces animales aussi, dont certaines étaient récentes. Pour se déplacer, on emprunte les pistes suivies par les animaux. Au dire du guide, il est possible de rencontrer des grands primates, chimpanzés ou gorilles. Par contre on va pouvoir observer une colonie de singes qui bondissent de branches en branches à notre approche. Probablement des Cercopithecus cephus. Tout le long de cette randonnée, on va pouvoir observer des fruits divers.
Après deux heures de marche environ, à un rythme lent, nous re-sortons de la forêt, pour rejoindre notre chauffeur qui nous attend avec le véhicule.

Dans le Parc de La LOPÉ :



- Les Animaux :
• Soit le matin, en partant à 7h30, soit vers 16h l'après-midi, on peut faire des excursions en voiture à l'intérieur du parc, à la recherche des buffles et des éléphants.

. LA LOPE 2 / Jean-Louis ALBERT / Décembre 2007).