- Le PARC AKANDA -

- Création de la Page : Janvier 2011


• Au nord de Libreville, jouxtant la capitale, s'étend l'estuaire connu sous le nom de Baie de la MONDAH, principalement alimenté par le fleuve Nzémé, dont le débit est faible. Elle englobe des zones humides, soumises aux marées de l'Océan Atlantique et qui sont centrées sur la baie ainsi que les forêts avoisinantes. Cette zone est le terroir du Parc National d'AKANDA. Forêt, mangrove, réserve ornithologique, entre ciel et mer, ce Parc National d'AKANDA offre des atouts incontestables et possède une biodiversité intéressante.


Le Lodge le BEAU-RETRAIT :




- Pélican en Vol au Parc AKANDA :



Carte de Situation du Parc AKANDA :




Carte des Trajets dans le Parc AKANDA :





- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II
---- Objectif zoom CANON 28 / 300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Objectif Zoom CANON 24 / 70 mm f2,8 USM
---- Objectif CANON 100 mm f2,8 IS MACRO USM
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II

- Le Matériel Video :
• Toutes les videos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Camescope CANON Legria HFS 100










- Le Trajet :

•• LIBREVILLE Débarcadère -> Lodge BEAU-RETRAIT : Trajet en pirogue de 13,5 km, soit 35 minutes de navigation.

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Lodge BEAU-RETRAIT -> Banc des Oiseaux : Trajet aller : environ 30 km. soit 1h 30 de pirogue. Le trajet aller / retour prend environ 3 ou 4 heures suivant les arrêts.

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Lodge BEAU-RETRAIT -> Ile MOKA (île aux Oiseaux) : Le trajet aller fait environ 13,5 km, soit 35 minutes de pirogue.



Le Parc AKANDA :
• C'est un des Parcs Nationaux parmi les plus petits au niveau de l'étendue géographique. A peine 540 km2, mais il n'en recèle pas moins une richesse faunistique et végétale.
La capitale Libreville est bordée par 2 estuaires. Au sud se trouve le grand estuaire qui est alimenté par les fleuves KOMO, Bokoué, Mbé et Remboué. Les débits relativement importants de ces fleuves (en moyenne 160 m3/sec) apportent une grande quantité d'eau douce. Les eaux ont donc une salinité croissante en se déplaçant vers la mer, mais restent néanmoins relativement peu salées. Cet estuaire du fleuve KOMO est devenu un nom propre donnant son nom ESTUAIRE, à la province centrée sur Libreville. Au nord, au contraire, la Baie de la MONDAH, est alimentée par des fleuves modestes, dont le plus important, le Nzémé, a un débit moyen très faible, de l'ordre de 3m3/sec. Il s'agit aussi de l'estuaire du fleuve Nzémé, mais son débit étant très faible, on a donc des marées très fortement conditionnées par les eaux de l'océan Atlantiques et les eaux salées remontent très haut en amont. Cette zone très fortement influencée par l'océan prend le nom de baie, l'estuaire du fleuve proprement dit, étant très loin à l'est et relativement réduit.



- Colonie de Pélicans au Parc AKANDA :





- Le Lodge BEAU-RETRAIT :
• A 13,5 km du débarcadère dans le quartier OKALA, au nord-ouest de Libreville, le lodge le BEAU-RETRAIT, porte bien son nom. Retiré du monde, entre l'eau du bras de rivière TSINI et la forêt environnante, il permet une évasion à seulement 35 minutes de pirogue. C'est la porte d'entrée du Parc d'AKANDA. Bien qu'on puisse faire les visites des îles et de la forêt à partir de Libreville, il est incontestable, que cet endroit nous plonge dès le départ dans ce milieu semi-aquatique, peuplé d'oiseaux, de crabes et de mangrove.
Le soir, contrairement aux habitudes, en cette fin de mois de décembre 2010, on sera envahie de fourous et de moustiques. Habituellement, ces insectes qui piquent, viennent à la nuit tombante, pour disparaître avec le jour. Cette fois-ci, il n'en sera rien, et les moustiques resteront toute la nuit. Il en sera de même pour des petits insectes se rapprochant des fourous, qui eux aussi, ne disparaîtront jamais.



- Le Banc des Oiseaux :
• Une trentaine kilomètres en pirogue nous permettent de descendre le bras TSINI pour contourner une vaste presqu'île, laisser à notre gauche l'île ASSIMBA, jeter un coup d'oeil sur l'immensité de l'océan à gauche avant de suivre la rive à notre droite. Beaucoup d'oiseaux sont présents et on peut les observer à plusieurs reprises. Sur la rive, les palétuviers laissent tomber leurs racines dans l'eau. Certaines sont couvertes d'huitres, mais par endroit seulement. Des aigrettes en colonie, qui au dire des piroguiers sont toujours au même endroit. Puis on longe un immense banc de sable qui émerge à marée basse et sur lequel il y a des groupes d'oiseaux sur le sable. Petit à petit, lorsque la marée va monter, les oiseaux vont reculer, pour finalement se regrouper sur quelques branches d'arbres morts qui émergent de l'eau. A marée haute, seules ces branches seront visibles et seront submergées par les oiseux, qui se regrouperont dessus en se serrant les uns contre les autres.
Au loin, on aperçoit la côte de l'autre côté de la Baie de la Mondah. Au fur et à mesure que le regard suit cette côte vers le nord-ouest, les terres s'estompent et on devine, au loin, sur une ligne où l'eau et la terre se rejoignent, que là-bas, se trouve la ville de Cocobeach, pointe extrême du GABON. Plus loin, c'est la Guinée-Equatoriale.



- L'île ASSIMBA :
• A la fin du bras de rivière TSINI, avant d'atteindre l'océan, on rencontre l'île ASSIMBA, peuplée aujourd'hui par une colonie de Nigérian qui vivent de la pêche. Il s'agit d'une petite île dont la longueur ne dépasse pas 600 m et dont la largeur avoisine les 100 ou 200 m. C'est aussi sur cette île que se trouve le bureau de l'ANPN (Agence Nationale des Parcs Nationaux) avec le conservateur qui a la charge de la gestion du Parc d'AKANDA. Arrêt obligatoire avant d'entreprendre la visite du parc.

Oiseau Palmiste Africain / Gypohierax angolensis :




- L'île aux Oiseaux :
• Avec le piroguier, notre guide Yannick, va nous faire toujours descendre le bras de rivière TSINI, puis prendre un bras sur la gauche afin d'aller à l'île aux oiseaux. Cette partie ouest du Parc, est une île qui s'appelle MOKA. Ce bras sur la gauche coupe la terre en deux et sépare bien cette île appelée MOKA, du continent. Le bras de rivière est étroit et permet d'observer parfaitement la mangrove. Les oiseaux sont nombreux. On croise au bout d'un moment, un village de pêcheurs. Puis avant d'atteindre l'océan, au bout de l'île, on atteint un immense banc de sable. C'est cette zone-là qu'on appelle improprement "L'Île aux Oiseaux". En fait ce n'est pas du tout une île, mais simplement la partie immergée de la fin de l'île MOKA, qui se découvre à marée basse. Sur notre gauche, la pointe du Cap Estérias. Au loin, l'océan Atlantique, à perte de vue.
Nous sommes partis au milieu de la marée basse, alors que l'eau commençait à remonter. Sur cette immense banc de sable, des myriades d'oiseaux vivent en colonies. Au milieu de ce banc, un havre de végétation de 20 m de long sur 5m de large, laisse voir de l'herbe au milieu de laquelle émerge quelques arbres morts. C'est sur ces branches que les oiseaux viendront se poser en fin de marée montante. On peut considérer que ce qu'on appelle "l'Île aux Oiseaux", c'est ce petit morceau de végétation restant émergée. Il s'agirait plutôt d'un "Îlot aux Oiseaux".

En fait, la stratégie est la suivante. Il faut arriver sur le banc en milieu de marée montante, ce qui permet d'apercevoir au loin, les colonies d'oiseaux. Puis en se cachant, sans bouger, sur cette petite langue de terre émergée, on attend la montée des eaux. Cela va prendre plusieurs heures. Il faut être patient, car nous sommes restés plus de 4 heures assis, à attendre la montée des eaux ! Au fur et à mesure que l'eau monte, on voit le sable disparaître sous l'eau, puis insensiblement, les oiseaux s'envolent pour se reposer un peu plus loin, là où le sable existe encore. Imperceptiblement les oiseaux se rapprochent de notre refuge. L'idéal serait de se camoufler derrière une tente bariolée qui se confondrait avec la végétation. Nous n'avons pas cet accessoire. A notre arrivée, il était impossible de marcher sur le sable, car dès que nous avancions un peu, les oiseaux, à plus de 300 ou 400m, décollaient déjà pour se reposer encore plus loin. Cette fois-ci, en restant assis, sans bouger, les oiseaux se rapprochent eux-mêmes de nous. Ce subterfuge va me permettre de prendre quelques photos intéressantes.

Assis sur l'herbe, l'eau n'est qu'à 10m, tout au plus. De temps en temps, on entend derrière nous, des remous dans l'eau. On voit un animal, long et effilé comme un serpent d'eau, se battre contre un poisson qu'il essaye d'attraper. Il sera très difficile d'identifier cet animal.

Afin de rester assis plusieurs heures au soleil, il est souhaitable de prendre de l'eau.













Le Parc AKANDA / Jean-Louis ALBERT / Dimanche 19 Décembre 2010.


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