- Le Village de MAYIBOUTH -

- Création de la Page : Mai 2011

• Le bout de la piste vers l'extrême nord. Au-delà : rien. De la forêt, encore de la forêt et toujours de la forêt. Mais pas très loin de ce village perdu (au Camp 6), des chercheurs d'or exploitent des filons aurifères encore productifs (Voir la page dans le lien sur les Chercheurs d'Or et du Camp 6).

JLA au Village de MAYIBOUTH 2 :




Carte de Situation de la Région de BELINGA :



Carte du Trajet vers BELINGA et MAYIBOUTH :



Carte de Situation des Villages de MAYIBOUTH :




- Le Matériel Photo :

• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II
---- Objectif Zoom CANON 24 / 70 mm f/2,8 USM
---- Objectif zoom CANON 100 / 400 f/4-5,6 IS USM
---- Objectif CANON 100 mm f/2,8 IS MACRO USM
---- Appareil CANON EOS 50D
---- Trépied GITZO GT 1541 T carbone 6x Traveler, avec rotule pendulaire WIMBERLEY II et platine Arc Swiss.
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm f/2,8 IS Macro USM et 65 mm MP-E f/2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II




- Le Trajet :

•• FRANCEVILLE -> MAKOKOU : 420 km, soit environ 08h de voiture.
•• 
MAKOKOU -> Carrefour de LASCIERIE : Environ 49 km depuis l'hôtel, soit 50' de piste
•• LaScierie -> Campement de BELINGA : 58 km, soit environ 3h de voiture.

Le trajet de MAKOKOU au Campement chinois de BELINGA, est de 107 km environ et dure 4 heures environ.

••
Campement de BELINGA -> Carrefour vers le CAMP 6 : 9 km, soit 30' de voiture environ.

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Campement de BELINGA -> MAYIBOUTH Village : 18 km, soit 40 minutes de voiture environ.



- Le Village de MAYIBOUTH :
• A 18 km du Campement de Belinga, la piste étroite mais ombragée, nous amène vers Mayibouth. Sur une grande partie du trajet cette piste semble un tunnel fait par les Aframmomuns qui montent hauts et se recourbent pour former un toit végétal. Mayibouth, limite extrême de la piste. Après, plus rien, si ce n'est le fleuve IVINDO. 9 km avant d'arriver à ce village, on trouve une petite piste défoncée, qui part sur la gauche, et qui mène au Camp 6, après 2 km de soubresauts. C'est le village des chercheurs d'or.
Mayibouth est composé de 2 villages bien séparés. Une piste mène de Mayibouth 1 à Mayibouth 2, mais depuis plusieurs mois, cette piste est coupée, et le seul moyen d'aller du premier au second village, c'est la pirogue. L'arrivée de Mayibouth est annoncée par un panneau qui indique qu'on est enfin en bout de piste. Village tout en longueur, sans charme particulier. 1 km plus loin, on trouve la grande boutique de Ibrahim, point névralgique et de focalisation de toute l'activité du lieu. En poursuivant, on tombe 200 m plus loin, sur le débarcadère. C'est une petite plage de latérite qui s'enfonce doucement dans l'eau du fleuve Ivindo. C'est là que sont concentrés les quelques pirogues qui remontent ou descendent le fleuve.

Je négocie un aller / retour vers l'autre partie du village avec le piroguier qui attendait près d'ici. Je vais louer une pirogue pour 7000 F CFA afin qu'elle m'amène, mon guide Roger et moi, vers le village de Mayibouth 2. Nous laissons le véhicule près de la plage et nous montons sur la pirogue. Le moteur est amené, le tuyau d'essence connecté et après que nous soyons assis sur une planche qui tient lieu de banquette, le moteur se met à ronronner. La pirogue avance lentement contre le courant. Le moteur n'est pas très puissant. Nous remontons donc lentement le fleuve en suivant la berge droite à une faible distance afin de ne pas perdre de la vitesse à contrecarrer le courant qui est plus fort au milieu du fleuve. Le village de Mayibouth 2, se devine au loin, à 1 km à peine de notre point de départ. Il est sur une berge qui surplomb le fleuve à plus de 10m de hauteur. Le durée de la traversée ne va pas durer plus de 20 minutes.
Après avoir atteint le village, on accoste sur la rive étroite et on grimpe par des escaliers formés de branche de bois retenant la terre, sur toute la hauteur, avant d'atteindre le niveau du village. La plupart des cases sont en torchis, mélange de boue incrustée dans un treillis de branches. Ce mode de construction locale donne au village un charme particulier. On y trouve quand même des cases en briques, comme on dit ici, "en dur !". Le village tout en longueur, ne comporte qu'une seule rangée de case de part et d'autre de la piste centrale. Les gens sont très accueillants. Il est vrai que Roger, qui est un enfant du coin, semble connaître pratiquement tout le monde. Nous faisons l'aller et le retour du village afin de s'imprégner de l'atmosphère tranquille et apaisante du lieu. J'en profite pour prendre quelques photos souvenir qui marqueront la limite nord de mes randonnées.
Moins d'une demi-heure après, nous retrouvons notre piroguier et son aide qui nous attendent en bas, prêt à repartir.



















Le Village de Mayibouth / Jean-Louis ALBERT / Samedi 23 Avril 2011.


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