- COCOBEACH -

- Création de la Page : Mars 2011.


• Au nord de Libreville, la pointe extrême du Gabon, face à la Guinée Equatoriale, une petite ville sur l'estuaire du fleuve Mouni.


Vue sur l'Île Elobey, le Soir :



Carte de Situation de COCOBEACH :



Trajet vers COCOBEACH :




- Le Matériel Photo :



• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II
---- Objectif zoom CANON 28 / 300 mm f/3,5-5,6L IS USM
---- Objectif Zoom CANON 24 / 70 mm f/2,8 USM
---- Objectif CANON 100 mm f/2,8 IS MACRO USM
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm f/2,8 IS Macro USM et 65 mm MP-E f/2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II

- Le Matériel Video :
• Toutes les videos ont été réalisées dans les années 70, avec le matériel suivant :
---- Camera Super 8 sans bande son, BAUER avec film Kodachrome et / ou Ektachrome. Ces films ont été transférés aujourd'hui en numérique.





Bouton Bleu Video Cocobeach en 1975 399x52


- Le Trajet :

•• LIBREVILLE -> N'TOUM : 40 km seulement, plus d'une heure pour venir du Centre Ville.

•••• 
N'TOUM -> COCOBEACH : 88 km. Entre 1h 30 à 1h 50 de piste.



-
COCOBEACH :

• Une piste très bonne en 2011. De longues lignes droites et les 30 derniers kilomètres goudronnés. Quels changements en 35 ans ! Je me rappelle du temps passé dans des bourbiers dans les années 70, dont on voit quelques photos ci-dessous. Des ponts défoncés par des camions, des passages avec des véhicules embourbés, de la boue, des arrêts, des conditions très difficiles. Des heures de travail pour arriver avec peine, à dégager des engins.

Aujourd'hui, tout le long de la route, une succession de petits villages agréables, la pelouse tondue, des havres de paix. Pas ou peu de fleurs, mais beaucoup d'arbres : des palmiers, des manguiers…
COCOBEACH. On y arrive par une longue descente où on aperçoit enfin la mer. Le vaste estuaire du fleuve Mouni, qui sépare le Gabon de la Guinée Equatoriale. Au loin, on voit très clairement l'autre rive, qui est aussi un autre pays. La berge remonte très loin vers le nord-ouest, à tel point qu'elle se perd petit à petit, noyée par la brume et la lumière de la distance. Plein ouest, à l'horizon on voit l'île Elobey et on devine l'ïle Corisco.
Les gens sont très accueillant et sympathiques. Peu de choses à voir, mais le calme et le repos. Vers le centre ville, qui est une petite ruelle, sur le bord de la mer, le Monument au Mort de la Première Guerre Mondiale. Le monument fige dans l'histoire, la bataille qui eut lieu le 21 septembre 1914, en mémoire des 7 soldats et officiers, français, gabonais et ouest-africain, qui ont laissés leurs vies, ce jour-là.
Un seul hôtel, l'Espérance, dont le nom en dit long, et qui est admirablement tenu par Virginie, qui en assure la gestion. Le soir, Virginie, nous préparera le repas, et nous fera bouillir les atangas que nous avions achetés sur le bord de la route. Excellente cuisinière, qui nous fera poursuivre le repas par un poisson à la Provençale, qui était excellent.


La Piste de COCOBEACH en 1976 :





• Ces photos ont été prises par moi-même, lors d'un déplacement sur COCOBEACH, dans les années 70, avec des amis. A cette époque, la piste était très mauvaise, et les bourbiers, en saison des pluies, étaient à l'image de ces photos. En 1976, aller à Cocobeach relevait plus de l'aventure que de la promenade. Ces photos sont un témoignage d'une époque à jamais révolue, mais que les anciens du Gabon, ont connus. Elles illustrent aussi le chemin parcouru.

J'ai également filmé à cette époque l'épisode avec une caméra argentique en Super 8. J'ai mis dans cette page, une video que j'ai monté avec des films que j'avais réalisé au début des années 70, avec une caméra Super 8 (BAUER) en argentique, bien entendu. J'ai aujourd'hui retrouvé ces films et je les ai converti en numérique, pour pouvoir les exploiter. A cette époque, je n'avais aucune notion de prises de vue avec une caméra, et c'est pour cela que les films sautillent constamment. La qualité oscille entre mauvaise et très mauvaise, car aux défauts d'origine (sautillement, défaut de mise au point, etc…) s'ajoute le vieillissement du support et des chimies constituant le film par lui-même. J'ai décidé néanmoins de les mettre sur mon site, car ils constituent un témoignage de cette époque à jamais révolue.

Par exemple, dans cette video, on se rend compte de l'état de la piste de Cocobeach, au début des années 70, où les aléas étaient importants et commuaient une ballade en calvaire. On y voit par exemple un bourbier à l'entrée d'un pont défoncé par un camion, ce qui a bloqué tout le monde pendant presque une journée. On avait tout le temps de filmer entre les efforts pour reconstituer le pont. Je me rappelle très bien encore de cet épisode qui a occupé toute la journée.








COCOBEACH / Jean-Louis ALBERT / Vendredi 11 Mars 2011.


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