• Une soirée entière pour observer les étapes de la Danse initiatique IVANGA, dans un quartier de la ville d'Owendo, au sud-est de Libreville. 
 
 • La Cérémonie avec les Danseuses :

 • Carte Approximative des Localisations des Ethnies Myénés :

 • Carte de Situation de La Danse IVANGA à Libreville  / Owendo :

- Le Matériel Photo : 
  • Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK III avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM ou zoom CANON 24/70 mm F2,8. 
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 5D MK III, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM. 
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
---- Certaines photos ont pu être prises soit avec un appareil compact SONY RX 100 M4, soit avec un appareil compact étanche OLYMPUS NG-4. 

- Le Trajet : 
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LIBREVILLE -> OWENDO : La danse a eu lieu dans une grande villa, dans un quartier d'Owendo, pas très loin de la gare SETRAG. Depuis le centre ville, le temps de conduite dépend de l'heure du jour et des embouteillages. Compter 30 minutes environ. 
- La Danse Traditionnelle IVANGA :  • Une soirée qui va démarrer le soir vers 18h30, avec l'arrivée des danseuses qui se suivent en file indienne. Les tam-tams sont entrés en action et rythment les pas des danseuses. Cette cérémonie exclusivement réservée aux femmes Myénées, est censée permettent la communication entre la personne et son “génie“ c'est-à-dire ce “quelque chose“ immatériel et mystique qui est dans la sphère spirituelle. 
 Cérémonie d'intronisation de la reine qui arrive avec les accessoires qui appartiennent au génie. La reine est absente, mais c'est le génie qui est censé occuper le corps de la reine qui faisait l'intronisation. 
 • Les danseuses avec le Panier Symbolique :

 • Vers 18h, nous étions tous rentré, nous les spectateurs, dans une grande villa, où des chaises bien alignées sur 4 rangées, nous attendaient. Bien que nous soyons en fin juillet, c'est-à-dire en pleine saison sèche, les organisateurs avaient prévu une grande tente pour abriter tout le monde, au cas où ! La villa est très grande et le terrain encore plus. La cours doit bien faire 50 mètres de large. Vers 18h30, les batteurs de tam-tam, assis le long de la rambarde de la terrasse sont entrés en action. Simplement, les premiers rythmes sortent de leurs mains qui frappent la toile tendue pour l'un d'entre eux, ou une bouteille de coca vide, ou un casier de bière en plastique, pour les autres. Dehors, on entend le rythme des danseuses qui remontent de la rivière proche et qui font leur entrée dans la cours. Juste à côté de la porte, une torche de résine d'okoumé à l'odeur si caractéristique, brûle. 

Toutes vêtues de blanc, les danseuses, avec la maîtresse de cérémonie en tête, entrent dans la cours et se mettent en cercle. Au milieu, se trouve l'aide qui tient sur la tête, un large panier en ossature d'osier et recouvert de raphia. Dedans, des objets symboliques dépassent : des plumes blanches, un pagne roulé et quantité d'autres objets qu'il est difficile de voir. Les danseuses ont sur le front, une large plume blanche qui dépasse au-dessus de la tête. Les danses, dont il est difficile de comprendre le sens, vont se succéder en plusieurs étapes, 3 ou 4 à priori, jusqu'au petit matin. La danse n'est pas continuée, mais largement entrecoupée de moment de silence et de pose où les danseuses parlent, mais dont les spectateurs, qui sont à une vingtaine de mètres, ne comprennent rien. 

 L'étape suivante semble être l'initiation à la danse, des jeunes, voire des très jeunes danseuses. Il est aux alentours de 2 heures du matin, en cette nuit de samedi et deux jeunes filles d'une douzaine d'années ne ménagent pas leurs efforts pour rivaliser avec l'expérience des anciennes. Et leur savoir faire dans l'ondulation des corps et des tremblements caractéristiques des fesses semble tellement maîtrisé, qu'il soulève l'enthousiasme du public et des anciennes danseuses, à tel point, que personne ne peut s'empêcher d'applaudir. Une salve d'applaudissement et de cris d'extase sortent des bouches spectatrices. En un mot la relève est assurée et les traditions seront conservées. 

 Le jour se lève. L'assemblée se dissout peut à petit. Les danseuses se sont arrêtées de danser, la cérémonie est finie. Le calme règne sur la cours intérieure et le réel reprends le dessus. L'initiée est admise. 
 • Les Maquillages Traditionnels au Kaolin :

• La Danse IVANGA  / Jean-Louis ALBERT / Septembre 2017. 
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