- LEBAMBA - La Grotte de BONGOLO -
- Création de la Page : Septembre 2011
• Visite d'une grotte aux boyaux sans fin, juste au dessous de l'hôpital dans la ville de LÉBAMBA.
• L’Entrée de la Grotte de BONGOLO :
• Carte de Situation de la Grotte de BONGOLO :
- Le Trajet :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
•• Koulamoutou -> MOUKABOU (Carrefour vers Mbigou) : 160 km, environ 4 heures de piste
•• MOUKABOU -> MBIGOU : 70 km, environ 2 heures de piste
Cette piste, à cette période de saison sèche, est encore en très mauvais état, ce qui laisse présager d'une piste difficile, voire très difficile en temps de pluie. Par contre, il est prévu de la niveler, et son état peut donc varier, comme toutes les pistes, d'une année à l'autre.
•• MBIGOU -> LEBAMBA : 85 km, environ 1h 30 de piste.
Cette piste est en bon état, car elle vient d'être nivelée il y a peu de temps.
La piste de FRANCEVILLE à LEBAMBA est de 563 km, soit plus de 12 heures de voiture. Nous arriverons le soir, vers 17h 30 à Lébamba, juste à la tombée de la nuit.
- LEBAMBA :
Après avoir fait un arrêt pour la nuit à Koulamoutou, nous avons repris la piste, tôt le matin. Ceci est indispensable pour ne pas arriver trop tard, surtout la nuit, dans une ville qu'on ne connait pas. Depuis Koulamoutou, il reste encore dans les 8 heures de piste.
La piste entre Moukabou et Mbigou est en très mauvais état (en juillet 2011), mais le tronçon Mbihou / Lébamba, lui, ne pose pas de problème. Nous arriverons assez tard le soir, vers 17h 30 dans cette petite ville, où il n'y a pas d'hôtel. Nous avions réservé des chambres au Conseil Départemental, qui entretient une dizaine de chambres avec climatisation. Mado, charmante responsable de l'hôtel départemental, nous a servi de guide tout au long de la soirée. C'est la première soirée de notre voyage dans le sud-ouest du pays, et les choses semblent bien commencer. Les gens sont très accueillants, bien que les infrastructures soient très réduites. 
• Cette grotte est quasiment en ville. Sur une immense colline qui domine les quartiers périphériques, l'entrée de la grotte est facilement accessible. Pas très loin, nous avons rendez-vous avec notre guide, Kalé. Celui-ci va chercher son collègue, et tous les deux vont nous servir de guide pour l'exploration de cette grotte.
Peu de piste à faire pour arriver au pied de la colline. A peine 1 kilomètre, tout au plus depuis l'hôpital. On peut garer le véhicule, quasiment à l'entrée de la grotte. Celle-ci est assez basse, et il faut s'agenouiller pour passer les 10 mètres du boyau d'entrée. On débouche tout se suite sur de grandes cavités, et on commence la marche. On va déambuler dans ces tunnels pendant plus d'une demi-heure. On croise à plusieurs reprises des tunnels qui partent sur la droite ou la gauche. On finira par découvrir que cette grotte a plusieurs entrées. Notre marche, sur plusieurs centaines de mètres, se fait sans difficulté. Par contre, les guides sont absolument nécessaires, tant la longueur de ces tunnels est impressionnante. C'est certainement, une des plus longues grottes du Gabon. Inutile de préciser que sans nos guides, on ne ressortirait jamais, ou avec de très grandes difficultés, de cet enchevêtrement de tunnels qui courent dans tous les sens. Les murs sont composés de strates fortement visibles, avec des niveaux clairs et foncés, qui se détachent nettement. A plusieurs reprises, on tombe sur des concrétions. Par endroit des stalagmites et des stalactites en formation. Dans certaines cavités, on assiste à un spectacle impressionnant de grosses formations laiteuses qui tombent du plafond parsemé de plaques couleurs rouille, comme des plastrons qu'un peintre aurait déposé à grands coups de couteau. Puis c'est un autre plafond avec des alvéoles cernées par des strates tourbillonnantes. Près de l'entrée, une colonie de chauves-souris très importante qui s'affole à notre passage. Parmi cette colonie, on distingue nettement la Roussette commune à la plupart des grottes (Rousettus aegyptiacus). J'ai aperçu aussi une autre espèce, non identifiée. Sur certaines parois, on devine des diaclases qui montent jusqu'au plafond, à travers lesquelles des suintements d'eau ont déposé du calcaire en fines aiguilles.
Malheureusement, sur plusieurs longueurs de tunnels, des centaines et des centaines de graffitis sont inscrits sur les murs. Dommage. Une très belle grotte, extrêmement longue, de très belles cavités, de superbes concrétions, et le tout, dénaturé par ces inscriptions qui se suivent sur des dizaines et dizaines de mètres, pour exprimer la bêtise de ceux qui les ont laissées. Certaines sont même récentes. Quel intérêt ? personne ne va les lire, mais tout le monde verra le gâchis.
• La Mission Protestante de Lébamba :
• La Grotte de BONGOLO / Jean-Louis ALBERT / Dimanche 3 Juillet 2011.
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