- Les Poissons de Edjangoulou -
- Création de la Page : Mars 2013
• Cette page a pour but simplement de partager certaines observations qui sortent de l’ordinaire et permettre à ceux qui seraient intéressés par les Poissons, de trouver ici quelques informations. Elle permet aussi de mettre en lumière cette richesse méconnue du Gabon.
• Bien des spécialistes existent au Gabon, pays mondialement reconnu pour ses espèces de Killis et Aphyosemion. Cette page est un Carnet de Route à la recherche et à la capture d'espèces de poissons, connues ou nouvelles, avec un ami passionné d’Aquariophilie et d’Ichtyologie.
• Vus sur les Plateaux Batéké :
• Récolte d’une Espèce Intéressante :
• Carte de Situation du Village de Edjangoulou :
• Carte du Trajet sur les Pistes :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK III avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM ou zoom CANON 24/70 mm F2,8.
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK III, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
Leconi -> EDJANGOULOU : 25 km.
J’avais déjà pris à plusieurs reprises, la piste qui conduit de Léconi vers Edjangoulou et j’avais mémorisé sur GPS le tracé, en l’absence de panneaux indicateurs sur les pistes. Nous avons donc suivi les indications de mon GPS en faisant un “rallier“ sur le waypoint mémorisé. J’avais ressorti la trace que j’avais en mémoire et on a commencé à rouler.
Lorsqu’on arrive à l’aéroport on suit la piste sur le côté droit et à la fin, on compte environ 1 km avant de prendre à gauche (la piste de droite allant à des plantations), et 3km plus loin, mon tracé m’indiquait de prendre au milieu. Arrivé vers la zone de choix, on s’aperçoit que la piste principale tourne à droite et à gauche on a une petite piste qui correspond à mon tracé GPS. On s’engage donc vers la gauche. Très peu de temps après, soit à peine 1 ou 2 km après, les herbes foisonnent au milieu de la piste, puis elle se dégrade fortement, laissant supposer que cette piste n’est pas utilisée depuis longtemps. Finalement, au bout de 5 km environ, nous tombons sur une mur d’herbe. Je descends donc de mon véhicule et je vais voir où on est. A une centaine de mètres, la piste est coupée par un immense fossé et des arbustes ont poussés de l’autre côté. Il est clair que cette piste est fermée depuis longtemps. Il y a au moins 5 ans, que je ne suis pas passé par ici.
Nous décidons donc de rebrousser chemin dans ce labyrinthe végétal. Nous nous retrouvons après plusieurs hésitations, au croisement précédent. Après 2 h de piste nous sommes revenus à notre point de départ ! Nous nous arrêtons un petit moment pour prendre une décision et quelques minutes après, un véhicule arrive. En l’arrêtant, le chauffeur nous explique qua piste de Edjangoulou que nous avons prise, est fermée depuis plusieurs années, et qu’il faut suivre la bonne piste de droite, que nous avions quitté pour suivre mon ancien tracé GPS.
Nous reprenons donc à droite au croisement qui se trouve à environ 3 km de l’aéroport. Quelques kilomètres plus loin, nous prenons une piste qui au bout de 100 mètres environ se révèle impraticable : d’immenses ravines de plus de 1,50 m creusent la piste. Nous nous arrêtons tous et nous faisons marche arrière à tour de rôle. La piste est complètement encaissée et les bords sont à presque 2 mètres de hauteur. Impossible de faire demi-tour dans ces conditions.
Finalement après plus de 3 à 4 heures de piste, en comptant nos erreurs de trajectoires, nous arrivons au petit village de Edjangoulou.
EDJANGOULOU -> CANYON VERT : 19 km, soit 45 minutes de piste sablonneuse.
- Le Site :
Lorsqu’on arrive au village, nous nous rapprochons du chef de village qui est absent. Avec un villageois nous cherchons la rivière. Les gens, comme toujours en brousse, sont disponibles et serviables. Une femme se propose de nous amener à la rivière, au milieu des dédales de petites pistes et de sentiers.
Lorsque nous arrivons à la rivière, qui doit avoir entre 8 et 10 mètres par endroit, nous tombons sur les villageoises qui préparent le manioc dans l’eau. C’est en amont que nous allons commencer nos recherches. Laurent se met à l’eau et avec ses épuisettes, il gratte les abords en la plongeant au milieu des herbes qui sont dans l’eau près des berges. Ce sont d’excellents refuges pour les poissons.
Nous allons rester au moins 2 heures à fouiller les berges. Les femmes étant parties, il va aller en aval. Et puis, au bout d’un moment, il revient avec un sourire de circonstance : il a trouvé quelques spécimens qui semblent correspondre à une nouvelle espèce. Bien que le doute subsiste, la trouvaille est intéressante.
- Le Canyon Vert :
Après avoir passé un long moment sur place, nous partirons en direction du Canyon Vert, qui est à seulement 18 km. Là, nous passerons la nuit. Tente, bivouac, feu de camp, grillades : une fin de journée superbe, avec un ciel encore étoilé, dans ce mois de février qui devrait voir les premières pluies. 
• Les Poissons de Edjangoulou / Jean-Louis ALBERT / Avril 2013.
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