- Création de la Page : Août 2010.
• Un Dos Argenté Mâle Solitaire le Matin au Parc de MOUKALABA :
• Carte de Situation du Parc de MOUKALABA : - Le Trajet :
• Carte du Trajet au Parc de MOUKALABA :
• Marches à la Recherche des Gorilles du Parc de MOUKALABA :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II
---- Objectifs Zoom CANON 24 / 70 mm f2,8 USM et zoom CANON 100 /400 f4-5,6 IS USM
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
• FRANCEVILLE -> KOULAMOUTOU : Environ 260 km depuis Franceville, soit environ 3h30 de voiture.
Nous avons fait la route en 2 étapes. A KOULAMOUTOU, nous sommes restés à l'hôtel Paul NDAMA, qui est à l'ouest de la ville, en allant sur l'aéroport. Cet hôtel est en dehors de la ville, noyé dans la forêt.
• KOULAMOUTOU -> MIMONGO : 158 km, 4heures de conduite
• MIMONGO -> YENO -> LÉBAMBA -> NDENDÉ : 140 km environ. 4h20 de conduite
• NDENDÉ -> TCHIBANGA -> MOURINDI -> DOUSSALA : Environ 175 km, 4h de conduite.
La piste entre Koulamoutou et Mimongo, vient d'être refaite en 2010, et ensoleillée sur la majeure partie du parcours. Cette piste qui avait été extrêmement difficile à pratiquer, il y a 3 ans, lors d'un premier passage dans le Massif du CHAILLU, est aujourd'hui sans difficulté. Par contre, il ne faut pas oublier que nous sommes en saison sèche, elle doit rester glissante lors des fortes pluies. Pour aller vers Doussala, nous empruntons l'axe Mimongo / Yeno / Lébamba / Ndendé / Tchibanga. Le retour se fera par MOABI et Mouila, et fera 60 km de moins, mais seulement 14 heures de conduite. La piste qui sort de Yeno, plonge très vite dans les montagnes. Piste sinueuse, noyée dans la forêt, glissante même en saison sèche, elle est assez pénible à faire, même s'il n'y a pas de grosses difficultés pour un 4x4. On va mettre pas mal de temps en passant par cette ville.
Bien avant Lébamba, la piste s'améliore. Le bac sur le fleuve Ogoulou, n'existe plus et a laissé la place à un magnifique pont. Piste seulement poussiéreuse entre Lebamba et Ndendé, puis Tchibanga. La piste entre cette capitale provinciale et Mourindi, carrefour vers Moabi, vient d'être nivelé et reste donc une bonne piste. Les derniers 35 km, vers Doussala, doivent présenter quelques difficultés en saison des pluies. La piste est étroite, mais ne possède pas de difficultés majeures.
Au Retour, nous avons fait DOUSSALA / MOURINDI / MOABI / MOUILA / MIMONGO / KOULAMOUTOU / FRANCEVILLE. Environ 670 km, soit presque 14 heures de voiture.
La piste entre Mourindi et Moabi part de la vaste plaine de la NYANGA, avant de traverser les monts IKOUNDOU. On a alors une belle piste qui serpente dans la forêt, avant de retomber, bien avant Mouila, dans la plaine de la NGOUNIÉ. Le tronçon MOUILA / MIMONGO / KOULAMOUTOU est une piste, aujourd'hui sans difficulté, car nous sommes en saison sèche, et parce qu'elle vient d'être nivelée et ensoleillée. Au petit matin, elle se tortille à travers la forêt qui couvre les Monts du Massif du CHAILLU : fraîcheur, nuages, nature sauvage. En un mot une piste extraordinaire, à faire pour la beauté du paysage.
• Vue sur le Lodge et la Savane :
• Nous avons fait plusieurs marches lors de notre séjour à Doussala.
•• Marche 1 : Le dimanche 15 août au matin. Parti de bonne heure le matin, nous avons marché sans aucune difficulté sur plus de 7 km pendant environ 3 heures.
•• Marche 2 : Le dimanche après-midi, nous sommes partis vers 14 h 30, pour faire de nouveau un parcours de 5 km environ, pendant 2 h15'.
Nous avons fait également, les autres jours, des marches de quelques heures. Le rythme était relativement lent, avec des arrêts fréquents, pour permettre l'observation des gorilles.
- DOUSSALA :
• La dernière partie de la piste joint MOURINDI à DOUSSALA, entrée du Parc de MOUKALABA-DOUDOU. Elle ne présentait pas de difficulté. Arrivé au village, nous sommes accueillis très chaleureusement par Gisèle, qui sera notre hôtesse et notre cuisinière. On doit traverser le village, avant de prendre sur la droite, une petite piste de 1 km, qui mène au lodge. Nous y passerons quelques jours. A l'écart du village, adossée à la forêt, sur un tertre dominant la savane qui s'étend sur plus de 1,5 km, cette ancienne case d'un expatrié de la CEB a été récupérée par l'association, lors de son départ en 1987. De la terrasse, lorsqu'on regarde vers le sud, on voit les dernières cases du village sur la gauche, et devant nous, cachée par la savane, s'écoule en contrebas, le fleuve MOUKALABA, qui va donner son nom au Parc National de MOUKALABA. Plus loin, toujours au sud, sans qu'on puisse également le voir, se trouve le fleuve DOUGHOUGHOU. L'horizon est borné par les monts DOUDOU. Sur la droite, la forêt occupe tout l'horizon à seulement 50 ou 60 m. La piste vers le village, part sur l'est du lodge.
La case en bois, a été très bien construite, avec une immense terrasse couverte. A l'intérieur, une vaste salle sert de réfectoire. On trouve ensuite, la cuisine et 3 chambres. Une chambre est équipée de 2 petits lits, les 2 autres, ont un grand lit. Chacune possède sa salle de bain. Actuellement, il n'y a pas d'eau courante, mais toute l'infrastructure existe, et il n'est pas impossible, que ça change rapidement, dans le futur.
Une dizaine d'années en arrière, il existait un pont sur le fleuve Moukalaba. Le tablier a aujourd'hui disparu, et il ne reste que les piliers de soutènement qui émergent de l'eau. C'est à cet endroit, juste à côté du village, que vont se baigner toute la collectivité. Le soir, après la marche, nous irons nous-même nous laver à cet emplacement, sur une plage du fleuve.
- Le Parc de MOUKALABA :
• Pour entrer dans le parc, il faut aller à l'ancien pont coupé qui enjambait le fleuve Moukalaba, et traverser. Le parc commence officiellement de l'autre côté. La première traversée que nous ferons nous obligera à plonger dans l'eau jusqu'aux cuisses pour aller de l'autre côté. Le parc se trouve donc isolé et ne peut être atteint en voiture. Toutes les excursions doivent se faire à pied. Ça constitue peut-être une protection contre le braconnage.
Les prochaines traversées se feront en pirogue et sans se mouiller. Il faut ensuite passer sur un deuxième pont sur le fleuve DOUGHOUGHOU. Ces 2 voies d'eau sont seulement séparées de 500 mètres, à cet endroit, et se rejoignent très vite en aval pour ne constituer qu'un seul fleuve : le fleuve MOUKALABA. Après le pont commence une zone de savane entrecoupée de forêt, puis, plus loin, on atteint les Monts DOUDOU. A 4 kilomètres seulement de cet endroit, se trouve le Centre de Recherches du CENAREST, où les chercheurs de cet organisme et de l'IRET travaillent en collaboration avec l'Université de Kyoto au JAPON. Les japonais, ont réussis, une dizaine d'années en arrière, à habituer un groupe de gorilles à l'homme. Ce groupe, dont le mâle dominant s'appelle "Papa Gentil" leur sert énormément pour mener des études scientifiques, sur ce primate. La proximité du groupe, leur permet de faciliter les recherches, que ce soit en éthologie, ou dans l'étude de leurs feces, pour connaître leur régime alimentaire suivant les saisons, et les infections, parasitaires, bactériennes ou virales, dont ils sont l'objet. Les primatologues, ont ici un terrain de travail de premier choix. Il est évident que ces groupes de gorilles sont exclusivement réservées à la recherche, et qu'ils ne sont pas montrés aux touristes.
Actuellement, une association, PROGRAM, a été créée pour mettre en valeur les richesses touristiques du Parc de MOUKALABA, à DOUSSALA, et aider à son développement. Il doit permettre, bien évidemment, des retombées économiques pour les populations locales (emplois, économie locale…).
Revenons au village. Près du campement, une vaste savane s'étend en pente douce vers le fleuve. Nous sommes bien sûr, sur la rive gauche du fleuve Moukalaba. Le Parc, proprement dit, est sur la rive droite. Dans cette zone qui est au début du Parc National, dans une zone tampon, on trouve une forêt de 6 km2 environ, qui correspond à la zone première, de mise en valeur touristique du parc. Cette forêt est le résultat d'un passé récent de cette région. Quelques décennies en arrière, la CEB (Compagnie Equatoriale de Bois), aujourd'hui, PRECIOUS WOOD, a exploité les forêts environnantes, dont la case de passage qui constitue le lodge, est aujourd'hui, un reste. Autour de cette exploitation, des villages avaient grandis, et les populations locales avaient développés des plantations aux environs. Puis avec le départ de la CEB, il y a une dizaine d'années environ, les migrations des populations ont entraîné, comme partout dans le monde rural, une raréfaction des habitants, qui ont abandonnés les plantations. Sur cet abandon, la nature a repris ses droits. Petit à petit, les marantacées, plantes inféodées à la lumière, ont colonisées ces anciennes plantations. On a donc quelques grands arbres résiduels, avec une forêt claire (reste de forêt non détruite et quasi primaire), noyée au milieu de ces zones secondaires où la croissance des végétaux et des petits arbustes, ont créés de vastes zones denses. Ces morceaux de forêts sont impénétrables. Etant proche des anciennes plantations, donc avec beaucoup d'arbres fruitiers, des groupes d'animaux, et surtout de grands animaux, ont trouvés ici, leur biotope naturel. On a donc dans cette forêt, relativement petite, 2 groupes de gorilles et 1 groupe de chimpanzés, qui ont élus domicile et se partagent la nourriture. Ce sont ces animaux qui sont proposés à l'observation par les touristes. Les guides nous ont donc conduits dans cette forêt, en bordure du campement, pour la recherche des grands animaux.
Nous revenons donc à cette association PROGRAM, dont l'oeuvre consiste à développer le tourisme afin de permettre au village de se développer et de vivre du tourisme, donc de créer des emplois et de les fixer sur leur terre.
En dehors de cette zone d'accès, le parc possède d'autres lieux intéressants sur le plan touristique : IGOTCHI, DIGHOUDOU, la MBANIE. Nous n'avons pas été dans ces lieux, qui nécessitent plus de temps sur place et une organisation plus sophistiquée.
- L'Observation des Gorilles :
• Du lodge de Doussala, on suit la savane sur 4 à 500 mètres, avant de pénétrer dans la forêt. Notre groupe est encadré par les guides du village : Joly devant, et en fin de marche, Pievra et Stanislas. Des sentiers existent et sont les voies de pénétration créées par les grands animaux. Il y a beaucoup d'excréments d'éléphants mais qui sont vieux. On est en saison sèche. En dehors de ces sentiers, la visibilité est très réduite. Notre avance n'est pas rapide. Le but n'est pas de faire de la distance, mais de voir les animaux qui sont présents ici. Au bout de 150 à 200 m, on s'arrête et on écoute la forêt. Peu d'oiseaux et peu de bruits, mais tous les sens sont aux aguets, à l'écoute du moindre son. Puis on reprend la marche t on recommence à s'arrêter plus loin. Rapidement, au 4ème arrêt, nous entendons au loin, des bruits, dont l'origine vient sans doute possible, de grands primates. Ces bruits sont très discrets. Il s'agit en fait de bruissements de feuilles, de craquements provoqués par leurs pieds sur le tapis de feuilles et de brindilles sèches. En se rapprochant, on entent des cris de chimpanzés au loin, avec des "hou-hou-hou" rapprochés très caractéristiques, et plus proche, le cri rauque en forme de "raw" émis par des gorilles. Nous sommes en saison sèche, et durant cette période, la raréfaction de la nourriture oblige les grands primates à se retrouver sur les mêmes arbres fruitiers. Au mois d'août, les parasolliers produisent des fruits comestibles, qui attirent ces grands singes.
La marche vers les gorilles proches devient une succession d'étapes importantes : marche rapide au début, arrêt, écoute des bruits, puis renouvellement de ces étapes. Enfin, à l'écoute des petits craquements discrets, marche lente, voire très lente vers les animaux. C'est une étape cruciale, où il ne faut pas faire le moindre bruit, pour ne pas éveiller l'attention des animaux qui vont immanquablement disparaître aussitôt. Il faut faire attention aux aux feuilles sèches, aux brindilles sèches qui peuvent craquer, ne pas monter sur des grosses branches qui peuvent casser, ne pas faire bouger les branches, dont les feuilles en se déplaçant vont attirer l'attention des animaux sur la présence de prédateurs potentiels.
Lors de notre avance sur les sentiers, notre chemin croise celui où sont passés les gorilles très récemment, il y a seulement quelques minutes. C'est alors, cette odeur caractéristique de fauve sauvage, mélange de sueur et d'odeur corporelle forte qui se rapproche du gibier, qui prend au nez. On sent la présence des animaux. Odeur à nulle autre pareille et qui signe sans aucun doute possible, la proximité des primates. Cette odeur, on va la retrouver à plusieurs endroits de notre parcours, lorsque les singes sont proches. En nous rapprochant, on va voir un jeune gorille dans l'arbre proche, qui est en train de se nourrir. Il est possible qu'il nous ait vu, ou entendu, malgré nos précautions, car il va redescendre rapidement et commencer à s'éloigner rapidement avec le groupe. En suivant ce groupe, on va emprunter un sentier large qui fait une boucle, et qui doit couper sa course. Cela va nous permettre de nous rapprocher encore plus des gorilles. Ils le sentent : les femelles et les petits sont partis discrètement plus loin et le mâle est resté proche de nous en émettant régulièrement des sont puissants ses fameux "raw" qui correspondent à des cris d'intimidation et de danger. Bien qu'on sache qu'il y a peu de danger, ce cri émis à moins de 20m est impressionnant. Il cri plusieurs fois et puis disparaît.
Sur les 2 jours que nous sommes restés, on va faire à chaque sorti, des observations de gorilles, mais celles-ci sont toujours fugitives. Plusieurs observations, jeunes gorilles descendant des arbres, gorilles qui fuient à notre approche, odeur, cris rauques proches. Toutes ces observations sont faites au bout de seulement 30 minutes de marche, mais elles sont rapides, très rapides. Elles sont tellement rapides, qu'on n'a pas le temps de prendre des photos. On n'aura que des souvenirs qui resteront gravés dans notre mémoire, et dont aucune photo ne peut témoigner. Une des rencontres va cependant nous permettre d'observer plusieurs gorilles en même temps. Notre marche silencieuse nous a permis de nous approcher très près d'un groupe, à moins de 50 mètres. A notre vue, 3 gorilles vont partir et gravir la colline proche très rapidement. Quelques secondes plus tard, on verra sur le chemin dégagé, une femelle portant un petit, qui elle aussi, va détaler en un clin d'oeil. Il n'est pas possible de faire mieux. Ce sont des singes très craintifs et qui fuient l'homme. La présence rapprochée du village et peut-être des mauvais souvenirs de rencontres avec les hommes, en sont peut-être la cause.
La seule observation particulièrement intéressante que nous allons faire est le fruit du hasard. Sur la piste qui va à la rivière MBANIE, dans le Parc National, on va tomber, au détours d'un virage, sur un gros mâle argenté qui est assis au bord de la forêt, à plus de 100 mètres. Il est 7h 30 du matin, il y a peu de lumière, et nous nous arrêtons instantanément. Il ne nous a pas vu. On ne fait pas de bruit. Il s'agit d'un gros mâle solitaire. Nous l'observons quelques minutes et nous prenons des photos. Il se lève, s'assoit plus loin. Il reste ensuite dressé sur ses 4 membres à observer la forêt. Au loin, nous restons cachés. On bouge le moins possible. Finalement, il partira et rentrera dans la forêt, mais nous aurons pu fixer sur nos capteurs, cette magnifique rencontre.
C'est la photo qu'on peut voir en haut de la page. Elle n'est pas parfaite, car on est loin de l'animal et il y a peu de lumière. Avec le zoom à 400 mm, j'ai été obligé de monter jusqu'à 2000 ISO, pour avoir une vitesse acceptable. Mais cette vitesse n'est pas suffisante (léger flou) et le manque de contraste est important. Impossible de faire mieux. Tous les ingrédients sont réunis pour une photo quelconque : peu de lumière tôt le matin, ISO élevés, zoom au maximum, à 400 mm, vitesse un peu faible. Mais cette photo a réellement été prise en conditions complètement naturelles, sans aucun artifice. Elle est donc un témoignage particulièrement important et surtout extrêmement rare. Moment inoubliable !
• Coucher de Soleil sur le Lodge :
• 80 % des gorilles vivent dans 2 pays : le CONGO Brazzaville et la GABON. Le Gabon possède donc une richesse importante qu'il faut absolument protéger.
Le groupe de gorille se forme autour d'un mâle dominant et plusieurs femelles. Ils se déplacent quotidiennement sur une distance de quelques kilomètres, à la recherche de nourriture. Les jeunes mâles, lorsqu'ils sont adultes, vers une quinzaine d'années, sortent du groupe et vont essayer d'en former un autre. Ce gorille solitaire va donc être à l'origine de conflits avec les groupes existants. Il va se rapprocher d'un groupe existant, et va chercher une femelle. Il peut donc essayer de prendre une des femelles du groupe. Ce comportement va générer un conflit entre les 2 singes mâles : le dominant du groupe et le solitaire. Le dominant va mettre ses femelles à l'abri, donc fuir momentanément l'endroit où il se trouve et cacher le reste de son groupe, dans la forêt dense. Il pourra ensuite se retourner vers le solitaire. Le combat désignera un vainqueur. Soit le solitaire devra quitter le lieu, soit une ou des femelles le suivront. Il est possible aussi qu'une jeune femelle quitte le groupe pour le suivre. Ce sera la naissance d'un nouveau groupe. Ces combats de mâles perturbent régulièrement les colonies de gorilles et font qu'ils sont en permanence stressés durant cette période.
Dans la recherche de nourriture, ces groupes restent en général sur une zone d'une dizaine de kilomètres, espace suffisant pour assurer la survie du groupe. Ces zones peuvent parfois être partagés avec d'autres groupes d'animaux. On a vu dans cette forêt de Moukalaba, un groupe de gorilles fuir à notre approche (un jeune est descendu de l'arbre et à fuit avec son groupe) et peu après, en arrivant sur la zone où ils étaient, apercevoir des éléphants s'éloigner.
• Vue Panoramique du Village de YENO :
• Parc de MOUKALABA - DOUDOU / Jean-Louis ALBERT / Mardi 17 Août 2010.
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