- Création de la Page : Août 2012
• Buffles sur la Plage à LOANGO Nord :
• Carte de Situation du Parc de LOANGO Nord :
• Carte d’Accès au Parc de LOANGO Nord :
- Le Trajet :
- Le Matériel Photo :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
Mais dans la pratique, 3 semaines avant la date à laquelle nous devions partir, j’apprends que l’aéroport de Port-Gentil, doit être fermé tous les week-end du mois d’août, les samedi, dimanche et lundi ! Notre voyage devant se faire le samedi et dimanche, le programme envisagé tombe à l’eau. Paradoxe de cette situation, où la deuxième ville du pays, celle qui est la capitale économique, sera coupée du pays et du monde extérieur pendant 3 jours de suite. De Franceville, il est impossible d’obtenir des informations pour trouver des solutions de rechange : pas de route, pas d’avion et si des navettes bateau existe, je n’ai aucun renseignement. Les informations diffusées largement font état de cette fermeture et d’aucune solution de secours. C’est un fait, point à la ligne.
Il faut donc étudier un autre plan. On va donc essayer de partir depuis Lambaréné, ce qui nous oblige à faire au minimum 6 heures de pirogue, avant d’atteindre Omboué. Le nouveau programme est donc : Franceville / Libreville en avion, le samedi. Puis le dimanche matin nous devons partir de très bonne heure de Libreville, pour atteindre Lambaréné par la route, qui est goudronnée et qui peut se faire en 3 heures. Puis de Lambaréné, prendre une pirogue, qui nous amènera à Omboué. On remplace donc l’escale de Port-Gentil, par celle de Lambaréné. Quelle simplicité !
•• FRANCEVILLE -> Libreville : Le samedi en avion.
•• Libreville -> Lambaréné : 240 km, 3h de voiture.
Nous démarrons de très bonne heure le matin. Levé à 5h 30 du matin, nous partons de Libreville, en voiture pour Lambaréné. De bonne heure, le trajet jusqu’à la sortie se déroule sans trop de difficultés. La route de Kango est toujours pleine de trous et la moyenne baisse par les ralentissements fréquents. Nous atteignons donc Lambaréné à 9h 05. Nous sommes près du débarcadère ou le piroguier que j’avais contacté, “l’Italien“ nous attend avec la pirogue, le moteur et l’essence. J’avais envoyé l’argent par Western Union, pour être sûr que tout soit prêt. J’avais aussi demandé 4 gilets de sauvetage, un pour chacun, et il va nous falloir presque 1 heure pour les récupérer. Décidément, quand tout est prévu, il y a toujours quelques chose qui manque !
Après être monté en pirogue, Pierre DALICHON, Patrick NIQUET, Julien BOU et moi-même (Jean-Louis ALBERT / Jean-Lou), nous pouvons enfin “décoller“ vers notre destination, avec au commande du moteur, “l’Italien“, de son vrai nom Jean-Rémy, et son aide. La pirogue fait 7m de longueur. Elle est fabriqué localement, et semble de construction robuste : une armature de bois, recouverte de fibre de verre collée. Derrière, un moteur de 40 CV, et pas de petit moteur de secours. Il nous expliquera qu’il suffit de faire confiance au moteur. Comme si ça pouvait suffire ? On va souhaiter tout le long du trajet, de ne pas avoir de panne de moteur. Finalement nous partirons vers 9h 50.
•• Lambaréné -> OMBOUE : Plus de 6h de navigation. 213 km de pirogue.
• Note : Au final, après avoir fait le trajet par Lambaréné, il s’avère que cette solution n’est guère plus chère que de passer par Port-Gentil et de prendre ensuite une pirogue sur Omboué. Par contre, il y a beaucoup plus de pirogue, environ 6h au lieu de 3h, mais le paysage est agréable, et ça peut constituer une solution.
- Le Parc de LOANGO :
La partie la plus importante de ce parc est la visite proprement dite de la réserve animale, qu’on peut trouver dans les pages “LOANGO Nord“ et “AKAKA“.
Le parc de LOANGO est globalement délimité par des frontières naturelles. Il démarre dans l’eau de la lagune d’Iguéla ou lagune Ngové. Mais il est toléré que les populations pèchent dans la lagune. Par contre, personne, ni les populations n’ont le droit de mettre les pieds dans le parc proprement dit, au sud de la lagune.
Au sud il est délimité par la lagune NDOGO, qui jouxte Sette-Cama. J’ai déjà été à Sette-Cama, où Loango Sud, qui possède une richesse faunistique importante, à comparer avec Loango Nord.
A l’ouest on trouve l’océan Atlantique, au nord la lagune Ngové, ou d’Iguéla. A l’est ce sont les marécages d’Akaka.
A la création du parc, il restait 3 villages, dont la population est vieillissante : Yombé, Oburo et Bonne Terre. Ils sont tous sur la lagune Ngové, côté parc. Le village de Bonne Terre, le plus au sud, est vide. La dernière personne est morte il y a quelques temps, tuée par un éléphant. Le village de Yombé est maintenant totalement désert. Pour le dernier village de Oburo, la population qui l’habite est laissée libre car elle est vieillissante et la direction des parcs attend simplement que ces gens qui ont toujours vécus dans cette région, puissent finir tranquillement leur vie et leur retraite dans les maisons de leur enfance. Le chef du village est mort cette année, et il ne reste plus que 3 personnes. Petit à petit une page est en train de se tourner. Dans quelques années, il n’existera plus personne de vivant dans cette réserve de faune, et seul les touristes bien encadrés pourront accéder à ce sanctuaire.
• La Plage à LOANGO Nord :
• Le Parc de LOANGO / Jean-Louis ALBERT / Dimanche 19 Août 2012.
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