- La LOPE en Saison Sèche -

- Création de la Page : Septembre 2009

• Parmi les 13 réserves actuellement mises en place au GABON, la réserve de La Lopé est sans conteste la plus ancienne. Elle est accessible facilement en train, après 7 heures de voyage. Située au centre du pays, elle permet de voir un paysage qu'on appelle mosaïque de forêt et savane, qui laisse beaucoup de facilité pour voir les grands animaux (Éléphants, buffles, singes et éventuellement grands primates), avec un prime un superbe hôtel face aux “Portes de l'Okanda“, passage des rapides de l'Ogooué entre 2 montagnes.
• Ces pages concernent le Parc National de LA LOPÉ en Saison Sèche, période où les savanes sont brulées pour entretenir les biotopes.

L’Arrivée vers La LOPE en Saison Sèche :



Le Trajet vers La LOPE :





- Le Matériel Photo :

• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II





- Le Trajet :

•• FRANCEVILLE -> LA LOPE : 361 km, soit environ 7h30 de voiture.

En saison sèche, il y a énormément de poussière et tout parcours sur les pistes, soulève d’énormes champignons de particules fines qui restent en suspension dans l’air pendant de longues minutes. La photo et l’animation flash en première page d’introduction
LA LOPE, en donnent une vision assez réaliste.


- La Visite du Parc National :
• En saison sèche la visite du parc national est frappante à plus d’un titre : à perte de vue, les collines et les savanes sont constamment brûlées. Le paysage verdoyant de la saison des pluies, laisse alors la place à un tapis jaunâtre sale, qui est la résultante de la sécheresse dû à l’absence de pluies pendant presque 3 mois, et le noir intense de la paille incendiée. On observe des dégradés de noir et de marron sur de vastes zones de la savane. La fumée et les cendres volatiles sont omniprésentes dans l’air. La marche dans la savane brûlée soulève d’énormes nuages de poussière à chaque pas. Dantesque !

• Ces feux sont allumés par les personnels chargés de l’entretien du Parc. En effet, les incendies de savane, permettent aux arbrisseaux de stopper leurs progressions et ainsi d’empêcher la forêt de regagner du terrain sur la savane. En l’absence de ces feux, la forêt re-coloniserait immanquablement la savane, amenant à terme, une transformation du paysage, et la disparition inéluctable de la savane. On pourrait penser à première vue, que ceci est une implication inadmissible de l’homme dans la marche de la nature, mais c’est justement cette intervention humaine qui peut protéger la savane du Parc. Les espèces de savane peuvent donc continuer à proliférer ainsi que les espèces de forêt. La limite entre les 2 zones permet en outre de favoriser l’éco-système tampon. Cette action est donc bénéfique car elle permet de conserver l’incroyable biodiversité du Parc national de la Lopé, qui est une des zones les plus riches sur le plan faunistique et floral, de l’Afrique équatoriale.

• Cette période est néanmoins propice à la visite du parc. On y observe très facilement les éléphants. Lors de notre visite, nous avons vu un groupe de 9 éléphants qui étaient en lisière de la forêt, et qui sont restés sur la même zone, malgré notre approche.
On a pu observer également des singes Colobes Noirs (Colobus satanas), très discrets, et un Cercopithèque Nictitans (Cercopithecus nictitans), impossible à approcher, et qui s’est enfui à notre approche.






La LOPE / Jean-Louis ALBERT / Lundi 17 Août 2009.


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