- Création de la Page : Septembre 2009
• Vue de La LOPÉ et du Mont Brazza :
• Carte de Situation de La LOPÉ :
- L’Hébergement :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
•Dans le sud de la réserve, se trouve le Centre de MIKONGO, qui permet aussi de faire des excursions profondes dans la réserve, où là, on peut suivre des singes dans la forêt. Des renseignements sont accessibles par le lien MIKONGO, dans la barre latérale.
- Le Trajet :
• A Partir de FRANCEVILLE :
(Piste en rouge sur la carte ci-dessus)
•• FRANCEVILLE -> LA LOPE : 361 km, soit environ 7h à 7h30 de voiture en tenant compte des arrêts.
• A Partir de LIBREVILLE :
(Piste en bleu sur la carte ci-dessus)
•• LIBREVILLE Centre -> LA LOPE : 350 km, soit environ 8h de voiture.
Il est à noter que dans le cas de Libreville / La Lopé ou au retour, il faut entre 1 à 2 heures minimum pour faire le parcours centre ville jusqu’à la sortie de l’agglomération, qu’on peut fixer au PK12.
Par la route, bien que ne comportant pas de passages difficiles, on met environ 6 à 8 heures à partir de Libreville centre. La route est goudronnée jusqu’à NDjolé, bien que le tronçon jusqu’à Kango ne soit pas toujours en bon état. Il est à noter qu'à NDJOLE, petite ville de forestiers, on rencontre énormément de grumiers lourdement chargés. La route en sortie de NDjolé, vers le carrefour Oyem / La Lopé, est par contre complètement défoncée sur une trentaine de km. Après avoir quitté le pont de Alembé, on est sur une piste sans difficulté, si ce n’est qu’il y a beaucoup de cailloux, car la latérite est partie. Cette piste est magnifique puisqu’elle passe entre les montagnes avant de redescendre sur les savanes de La Lopé.
En saison sèche quel que soit le sens, la piste est poussiéreuse. le passage d’un véhicule soulève d’énormes champignons de poussière qui restent en suspension pendant de longues minutes. On peut en avoir un exemple sur la photo ci-dessous, lors d’un passage dans un petit village.
• Le Train :
• Dans les 2 cas, on peut aussi prendre le train.
• Pour s'y rendre, le train permet d'arriver au village de La Lopé en 5 heures approximativement, à partir de Libreville. Il y a 4 départs par semaine, soit avec le train "NTSA EXPRESS" (le plus rapide), soit avec le train "EQUATEUR" qui s'arrête à toutes les gares. Il est plus lent, mais plus pittoresque. Le prix d'un Libreville / La Lopé varie entre 13 000 et 30 000 F CFA environ (soit entre 20 à 40 euro), suivant la classe et le train.
• Poussière et Piste en saison Sèche :
• L’Hôtel La Lopé la Nuit, près de la Piscine :
• A partir du village de La Lopé, on peut s'héberger à l'Hôtel principal (Hôtel de La LOPE) dont les bungalows magnifiques donnent sur le fleuve Ogoué et sur les fameuses "Portes de L'Okanda".
• L'hôtel se trouve sur une étendue herbeuse qui descend en pente douce vers le fleuve. Sur la gauche, on aperçoit le Mont de BRAZZA, surmonté d'une antenne. A son pied, l'Ogooué traverse la chaîne montagneuse entre 2 collines, par ce qu'on appelle "Les PORTES de L'OKANDA".
L'hôtel est coposé de bungalows individuels, d'un restaurant, et d'une piscine, le tout dans un cadre idyllique.
Les « Portes de l’Okanda » correspondent au passage grandiose que le fleuve Ogooué s’est frayé à travers les collines pour continuer son voyage vers la mer. Cette cassure est relativement récente à l’échelle géologique.
Dans le village, il existe aussi un hôtel plus modeste, mais néanmoins avec des prix plus attractifs.
-De l'hôtel, il est très facile de faire des randonnées organisées à l'intérieur des pistes de la réserves, grâce aux guides de la réserve qui travaillent en collaboration avec l'hôtel. Tout se gère depuis l'hôtel : les guides, les heures de départ, les véhicules, les randonnées qu'on souhaite, ainsi que les paiements des guides et des droits d'entrées du parc. On peut ainsi voir des éléphants, des buffles, des singes (mandrills ou chimpanzés) et autres animaux de forêt. Les grands primates ne sont pas faciles à voir.
• Vue sur le Mont Brazza et « le Rocher du Gorille » :
- Le Parc et son Histoire :
• Lorsqu’on aborde la région du Parc de la Lopé, on peut immanquablement observer que la forêt dense laisse la place, assez rapidement, à une zone où la savane se mêle harmonieusement à la forêt. C’est une zone particulière qui occupe tout le centre du pays, et qui est bordée sur tous les côtés par de la forêt. La savane est entrecoupée de forêts galeries et de massifs boisés qui servent de refuges aux animaux.
Cette zone qui fait cohabiter faune et flore de savane et de forêt est particulièrement riche. A tel point, que cette région est l’une de celle qui contient la plus grande biodiversité en Afrique Centrale.
• La présence de cette savane au milieu de la forêt semble étrange. Son origine n’est pas évidente au premier abord. A l’époque glaciaire, il y a plus de 20 000 ans, la température était plus de 10°C inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui. A cette époque très reculée, la forêt avait considérablement reculée, et seuls, quelques massifs boisés subsistaient à certains endroits bien particulier, où des microclimats avec des pluies plus abondantes, permettaient leur survie. Ces espaces de forêt étaient les seuls refuges pour une faune de type équatorial, prisonnière au milieu d’une savane omniprésente. Il semblerait que ces îlots aient servis « d’Arche de Noé » pour la faune et la flore, entretenant et conservant des espèces, qui aurait dû disparaître avec la glaciation. Ces refuges semblent avoir été dans les MONTS de CRISTAL, au nord-est de Libreville, ainsi que le Massif du CHAILLU, au sud de la Lopé, et les Monts DOUDOU, au sud-est de La Lopé.
La fin de la glaciation permit à ces forêts de regagner le terrain au détriment de la savane et de re-coloniser l’espace. Cette faune et cette flore survivante s’est alors répandu à travers la zone équatoriale proche, permettant ainsi de retrouver aujourd’hui un patrimoine exceptionnel. La région de la Lopé est donc un instantané de cette zone à la fin de l’ère glaciaire, ayant subsisté jusqu’à nos jours, avant d’être re-colonisée petit à petit, par la forêt. La savane qui se trouve dans les parties nord et est du parc et de ses environs, a conservé ce patchwork de savane et de forêt mêlée, grâce à une pluviométrie insuffisante en Afrique équatoriale, moins de 1500 mm par an. Ceci, à cause vraisemblablement des Monts de Cristal qui imposent au nuages un refroidissement et changent la physionomie des précipitations : fortes pluies sur les versants ouest (région de Libreville) et faibles pluies sur les versants est (région de La Lopé). Cette faible pluviométrie permet la survie de ces savanes.
Il est très probable, que l’homme qui est présent dans cette zone depuis plusieurs centaines de milliers d’années, ait entretenu ou plutôt modéré l’expansion de la forêt, en pratiquant des feux de savane important. Ces incendies, avaient pour but de brûler les herbes pour favoriser l’apparition des jeunes pousses aux premières pluies, permettant ainsi aux animaux de venir s’alimenter (buffles, antilopes…). C’était une méthode de chasse. Mais cette pratique a permit de limiter l’expansion de la forêt, qui à terme, aurait déjà reconquis les savanes.
Aujourd’hui, des agents du Ministère des eaux et Forêts, pratiquent ces feux de savane en saison sèche afin de limiter l’extension de la forêt et de conserver ainsi la prodigieuse biodiversité de la LOPE : la faune et la flore de forêt, ainsi que la faune et la flore de savane. Le Parc national de la Lopé étant protégé, ce travail est nécessaire, car aucune population ne vit dans cette zone.
• Dans un passé plus récent, depuis la fin du néolithique, des populations y ont acquis les principes de la métallurgie du fer à une période voisine de celle de l’Europe de l’Ouest. On parle du Vème siècle av. JC. Cette période correspondait en Europe de l’Ouest à la période dite de « la Tène », ou deuxième âge du fer à l’ouest, vers le VI ème siècle av. JC. Cette deuxième période, succédait au premier âge du fer, avec la civilisation dite de « Hallstatt », vers le VII ème siècle av. JC. Ces peuples ont laissés des traces encore aujourd’hui visibles, comme les Gravures Rupestres de la Lopé. Le lien précédent peut vous amener vers la page d’introduction de ces gravures rupestres.
Pour approcher plus profondément le Parc National de LA LOPE, son histoire, sa faune et sa flore, les livres suivants sont incontournables :
.... Guide la Végétation de la Réserve de La Lopé - GABON / Lee WHITE et Kate ABERNATHY / ECOFAC GABON
.... Guide des Oiseaux de la Réserve de La Lopé / Patrice CHRISTY et William CLARKE
On peut également consulter l’ouvrage suivant, qui est très intéressant pour comprendre la forêt équatoriale :
.... Conservation en Forêt Pluviale Africaine (Méthodes de Recherche) / Lee WHITE et Ann EDWARDS / WCS
- Le Parc aujourd’hui :
• Le parc national de la Lopé aujourd’hui, est le lieu de rencontre et de travail de plusieurs organismes nationaux et internationaux de recherches, ainsi que les principaux Ministères, liés à l’environnement au tourisme et à la conservation du patrimoine :
.... Le CIRMF (Centre International de Recherches Médicales de Franceville) qui entretien la SEGC (Station d’Etudes des Gorilles et Chimpanzés) (Voir la page La Lopé 1). La station d’étude se trouve à une quinzaine de kilomètres, environ, à l’intérieur de la réserve. Dans cette base, au milieu de la nature, des chercheurs et des techniciens de l’environnement travaillent sur le terrain à l’étude, la compréhension et la préservation des grands primates.
.... Le WCS (World Conservation Society) présent également dans la formation des guides et eco-guides touristiques du Gabon d’aujourd’hui.
… Le Ministère des Eaux et Forêts pour le contrôle et l’entretien des savanes.
… Le Ministère du Tourisme par sa gestion du parc national.
• Sur le plan touristique, le Parc National de LA LOPE est ouvert toute l’année au tourisme. C’est d’ailleurs un des hauts-lieux du tourisme au Gabon. Il est accessible facilement par la route ou par le train (Voir plus haut, les chapitres Trajet et Hébergement).
Avant de devenir il y a une dizaine d’années, un Parc national, c’était, juste après l’indépendance du pays, une « Réserve de Faune ». J’y suis allé pour la première fois en 1973. A cette époque, aucun hébergement n’existait, et seul un petit hameau de quelques cases en planches, existait au bord de l’Ogooué. Un petit sentier permettait d’y accéder. A l’entrée du village, il y avait une case de passage, où les voyageurs et les « touristes » de l’époque pouvaient dormir la nuit. Cabane en planches et en pierre, comportant quelques lits avec moustiquaires, dans une pièce unique. De cette époque, il restera des photos, que mon ami Alain a bien voulu me donner en copie et qu’on trouvera dans le lien ci-dessous “LA LOPE en 1973“.
- Le Parc à Différents Moments et à différents endroits :
• Les pages suivantes permettent d’avoir une vision de la Lopé à différents moments de l’année et à différents endroits.
Site de Kim LEMARCHAND et de Ghislain, guide à La Lopé.
• LA LOPE / Jean-Louis ALBERT / Septembre 2009.
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• Mots-Clés :
....Tous ces domaines sont visibles dans mon site à partir des boutons d’accès et des liens en barre latérale.
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.... Se puede alcanzar todos esos asuntos con los ligos en la parte lateral derecha de las paginas.
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