- Création de la Page : Novembre 2010
• Cette page n'a pas pour but de donner un cours sur la forêt, mais simplement de donner quelques notions permettant de comprendre la forêt. La Page suivante (Marcher en Forêt) n'est là que pour donner quelques principes de bases pour ne pas transformer une randonnée sympathique en cauchemar.
• La Forêt PRIMAIRE :
• Une forêt primaire, est une forêt stable, qui évolue peu sur une grande échelle de temps s'il n'y a pas de bouleversements. Dans cette forêt, les arbres inféodés à la lumière ont disparus depuis longtemps, au profit des espèces d'arbres tolérantes à l'ombre qui ont poussées au-dessus des autres en empêchant la lumière d'atteindre le sol en étouffant les autres arbres. Les espèces inféodées à la lumière ont moins de chance de survivre. Celles qui se reproduisent le plus facilement sont celles qui sont tolérantes à l'ombre. La végétation des arbres et arbustes denses ont finalement disparus en laissant un sous-bois clairsemé d'arbres géants et un tapis de feuilles sur le sol. Les arbustes, les épines, et tout ce qui peut perturber la marche, a disparu. C'est un plaisir de marcher dans ces sous-bois où il fait frais malgré le soleil au-dessus de la canopée. On peut voir sur plus de 50 m. Ce sont des forêt dans lesquelles on peut marcher et pénétrer facilement.
• La Forêt SECONDAIRE :
• Cette forêt va rester dans cet état de forêt primaire jusqu'à ce qu'un choc vienne la perturber : l'homme, les animaux, le feu (peu probable) ou la chute d'un arbre géant qui va ouvrir un "Chablis", c'est-à-dire une zone ou la disparition d'un géant de la forêt a entraîné la chute d'arbres plus petits, qui finalement ont dégagés une zone où la lumière peut à nouveau pénétrer et permettre aux arbres et arbustes inféodés à la lumière de pousser. Cette lumière, c'est la vie. Les pousses vont émerger, les arbustes pousser, et une forêt dense, difficilement pénétrable va se constituer : c'est une forêt secondaire. En règle générale, cette clairière crée des conditions idéales pour que que certaines plantes ou certaines familles de plantes, en particulier les Marantacées, poussent abondamment. Elles forment une barrière dense et infranchissable. En général, la seule manière de progresser dans ce milieu, est d'emprunter les pistes à éléphants. Autour de cette clairière il reste les arbres de la forêt proche, qui petit à petit vont étendre leurs branches au-dessus de ces plantes. Ces zones ombrageuses, vont créer un milieu de plus en plus défavorable à ce type de graine, qui ont besoin de la lumière. Les plants suivants se raréfieront et laisseront la place à d'autres espèces plus adaptées à ce milieu changeant. Près des routes et des villages, cette zone est colonisée en particulier par les parasoliers (Musanga cecropioides), arbre commun qu'on voit facilement le long des forêts, au bord des routes. Ces grands arbres d'une vingtaine de mètres de hauteur, aux feuilles reconnaissables, de plus de 50 cm de long et 10 cm de large, qui s'épanouissent en éventail. Ce milieu-là, va être dominé en bordure des géants de la forêt par les branches qui s'étendent. Que ce soit les parasoliers, ou les marantacées, ils vont petit à petit se raréfier pour laisser place à des graines moins gourmandes en lumière. Ces espèces-là vont pousser en hauteur et chercher la lumière nécessaire au-dessus de leurs congénères. Au sol, la végétation se raréfie au fil du temps.
Cette forêt va perdurer jusqu'à ce que, petit à petit, les arbres tolérants à l'ombre prennent le dessus et finissent par étouffer les premiers arbres et arbustes. Mais ceci prendra beaucoup de temps, plusieurs décennies. Et puis le cycle recommence, la forêt va se stabiliser pour un temps très long.
• Une forêt primaire, est une forêt stable, qui évolue peu sur une grande échelle de temps s'il n'y a pas de bouleversements. Dans cette forêt, les arbres inféodés à la lumière ont disparus depuis longtemps, au profit des espèces d'arbres tolérantes à l'ombre qui ont poussées au-dessus des autres en empêchant la lumière d'atteindre le sol en étouffant les autres arbres. Les espèces inféodées à la lumière ont moins de chance de survivre. Celles qui se reproduisent le plus facilement sont celles qui sont tolérantes à l'ombre. La végétation des arbres et arbustes denses ont finalement disparus en laissant un sous-bois clairsemé d'arbres géants et un tapis de feuilles sur le sol. Les arbustes, les épines, et tout ce qui peut perturber la marche, a disparu. C'est un plaisir de marcher dans ces sous-bois où il fait frais malgré le soleil au-dessus de la canopée. On peut voir sur plus de 50 m. Ce sont des forêt dans lesquelles on peut marcher et pénétrer facilement.
• Cette forêt va rester dans cet état de forêt primaire jusqu'à ce qu'un choc vienne la perturber : l'homme, les animaux, le feu (peu probable) ou la chute d'un arbre géant qui va ouvrir un "Chablis", c'est-à-dire une zone ou la disparition d'un géant de la forêt a entraîné la chute d'arbres plus petits, qui finalement ont dégagés une zone où la lumière peut à nouveau pénétrer et permettre aux arbres et arbustes inféodés à la lumière de pousser. Cette lumière, c'est la vie. Les pousses vont émerger, les arbustes pousser, et une forêt dense, difficilement pénétrable va se constituer : c'est une forêt secondaire. En règle générale, cette clairière crée des conditions idéales pour que que certaines plantes ou certaines familles de plantes, en particulier les Marantacées, poussent abondamment. Elles forment une barrière dense et infranchissable. En général, la seule manière de progresser dans ce milieu, est d'emprunter les pistes à éléphants. Autour de cette clairière il reste les arbres de la forêt proche, qui petit à petit vont étendre leurs branches au-dessus de ces plantes. Ces zones ombrageuses, vont créer un milieu de plus en plus défavorable à ce type de graine, qui ont besoin de la lumière. Les plants suivants se raréfieront et laisseront la place à d'autres espèces plus adaptées à ce milieu changeant. Près des routes et des villages, cette zone est colonisée en particulier par les parasoliers (Musanga cecropioides), arbre commun qu'on voit facilement le long des forêts, au bord des routes. Ces grands arbres d'une vingtaine de mètres de hauteur, aux feuilles reconnaissables, de plus de 50 cm de long et 10 cm de large, qui s'épanouissent en éventail. Ce milieu-là, va être dominé en bordure des géants de la forêt par les branches qui s'étendent. Que ce soit les parasoliers, ou les marantacées, ils vont petit à petit se raréfier pour laisser place à des graines moins gourmandes en lumière. Ces espèces-là vont pousser en hauteur et chercher la lumière nécessaire au-dessus de leurs congénères. Au sol, la végétation se raréfie au fil du temps.
Cette forêt va perdurer jusqu'à ce que, petit à petit, les arbres tolérants à l'ombre prennent le dessus et finissent par étouffer les premiers arbres et arbustes. Mais ceci prendra beaucoup de temps, plusieurs décennies. Et puis le cycle recommence, la forêt va se stabiliser pour un temps très long.
• La Forêt Equatoriale / Jean-Louis ALBERT / Novembre 2010.
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