- Sur la PISTE, ou les Aléas du Voyage -

- Création de la Page : Février 2010


• Cette page a pour but de présenter de manière succincte et bien évidemment imparfaite, les aléas qu’on peut trouver sur la piste, lors des voyages à l’intérieur du pays.






- Le Matériel Photo :

• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites avec un appareil CANON EOS 50D avec les objectifs CANON 100 mm F5,8 Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II




- Les PONTS :
Juste un aperçu des ponts qu’on peut trouver sur certaines pistes. Il est vrai, que même si beaucoup d’efforts sont faits, il reste néanmoins des passages difficiles.
Sur la photo de droite, on peut voir un pont “fragile“ dans le Massif du CHAILLU, en 2007, un peu avant la ville de MIMONGO.





- Les INSECTES :
Bien souvent, lorsqu’on s’arrête, en particulier dans la Forêt des Abeilles, on est envahi par des nuées de petites abeilles, qui ne font pas plus de 5 à 6 mm de long. Ce sont des abeilles faisant parti de l’ordre des hyménoptères, et qui sont de la famille des MELIPONE (Tribu des Meliponini). Bien qu’elles ne soient pas du tout dangereuses et qu’elles ne piquent pas, elles ont le très désagréable comportement de s’insinuer partout. Elles inondent la nourriture, se posent sur la peau et en particulier, près des yeux, des oreilles, des narines ou rentrent dans la bouche. On les trouve toute la journée. Par contre, elles disparaissent avec la tombée de la nuit. Elles font place alors à de très petits insectes appelés FOUROU.
Minuscules, moins de 1 mm, ils se posent sur la peau découverte et piquent pour se gorger de sang. Les démangeaisons apparaissent presque immédiatement et laissent des tâches rougeâtres sur la peau. Ces insectes disparaissent très vite, avec la nuit qui tombe. S’ils apparaissent vers 17h, ils disparaissent très rapidement après 18h30.

Dans les zones d’ombre, et surtout à la saison des pluies, on subit aussi les assauts des MOUSTIQUES (ci-contre un AEDES Albopictus), dont plus d’une centaine d’espèces existent. Parmi eux, les Anophèles qui transmettent le paludisme. La climatisation ne permet pas toujours de les empêcher de piquer, mais elle diminue fortement leur présence. Il reste néanmoins, la moustiquaire. Ces moustiques Anophèles, sont reconnaissables aux 2 palpeurs qui sont aussi longs que la trompe qui sert à piquer.



- La LATERITE :
La plupart des pistes en Afrique, sont recouvertes de "Latérite". Cette matière présente des avantages incontestables par rapport à la terre brute qui devient de la boue lors des pluies, et se transforment irrémédiablement en bourbiers infranchissables. La terre est très vite glissante et ce revêtement de latérite, même s'il est lui aussi glissant, il possède néanmoins la faculté d'être moins facilement malléable et donc plus stable en temps de pluie. Les pistes sont plus stables. Ceci ne veut pas dire, bien entendu, qu'on ne trouvera pas de bourbiers sur des pistes en latérite. On peut faire face à des passages difficiles, voire très difficiles, mais globalement la piste se dégradera moins vite.

La latérite est issue de carrières latéritiques. Elle est prélevée, comme dans toute carrière, pour la répandre en revêtement de piste. Cette matière qui se présente sous la forme de billes de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre, est le résultat d'une altération de roche. Sur un sol qui a été lessivé par le climat (chaleur, eau abondante et pluies acides), les éléments légers sont absorbés en profondeur (dans des fissures par exemple) ou évacués. Il ne reste donc en surface que des éléments lourds, en particulier des métaux, fer, manganèse, aluminium ou autres métaux lourds, et de l'argile. De même la chaleur intervient en desséchant le milieu et en favorisant l'évaporation de l'eau qui remonte les métaux dissous et les dépose en surface avant de s'évaporer. On assiste alors à une concentration de métaux avec l'argile, qui devient une couche épaisse supérieure de latérite. Il y a enrichissement de la couche supérieure en métaux lourds, autour d'une gangue argileuse. Elle peut faire jusqu'à plusieurs mètres d'épaisseur. Elle alterne aussi avec des couches d'argile ou d'autres roches en strates bien différenciées. C'est cette couche supérieure qu'on va exploiter pour récupérer la latérite qui fera le revêtement supérieur des pistes.

- Carrière de Latérite :





















Sur la PISTE / Jean-Louis ALBERT / Février 2010.