- Le Trajet vers TCHIBANGA :

•• FRANCEVILLE -> KOULAMOUTOU : 248 km, soit environ 4h 30 de voiture.

•• KOULAMOUTOU -> TCHIBANGA : 445 km, environ 10 à 11 heures de piste, suivant les arrêts.
Depuis Franceville, Tchibanga se trouve à environ 700 km, soit plus de 14 heures de piste. Il est nécessaire de couper le voyage par des arrêts. C'est pour cela qu'on fera un stop à Koulamoutou pour passer la nuit.

- TCHIBANGA / Marches et Trajets en Pirogue :
•• TCHIBANGA -> Débarcadère de la Grotte aux Chauves-Souris : Trajet en pirogue de 31km, soit environ 2h 25 de navigation, avec un moteur de 25 CV.
•• Débarcadère -> Grotte aux Chauves-Souris : 320 mètres, seulement, soit 10 minutes de marche.
•• Grotte aux Chauves-Souris -> Rocher aux Picathartes : 11,2 km, 1h10 de pirogue. C'est en revenant vers la ville de Tchibanga, que nous nous sommes arrêtés sur le bord du fleuve pour essayer de voie les fameux oiseaux.
•• Rocher aux Picathartes -> 2 ème Grotte : Arrêt pendant le retour vers Tchibanga.

- Le Trajet vers BELINGA :

•• MAKOKOU -> Carrefour de LASCIERIE : Environ 49 km depuis l'hôtel, soit 50' de piste
•• LaScierie -> Campement de BELINGA : 58 km, soit environ 3h de voiture.
Le trajet de MAKOKOU au Campement chinois de BELINGA, est de 107 km environ et dure 4 heures environ.

Depuis FRANCEVILLE, MAKOKOU se trouve à 415 km, et BELINGA à 522 km. De Franceville, il faut donc au minimum, lorsque la piste est bonne, 12 heures de conduite. Si la piste entre Franceville et Okondja s'est dégradée, il faut compter 14 à 15 heures. Il est prudent de couper le voyage en s'arrêtant à Makokou pour passer la nuit.

- BELINGA / Marches et Trajets en Voiture :
•• Campement de BELINGA -> Départ marche vers la Grotte de ZADIE : 17,5 km, soit 45' de voiture environ.
•• Marche vers la grotte de ZADIE : 2,9 km, environ 1h25 de marche.

•• Marche vers la grotte du FAUCON : 3,5 km, environ 1h40 de marche, compte tenu du relief. Un rythme plus soutenu permettrait d'aller plus vite.

- Le PICATHARTE :
• Il s'agit d'un oiseau endémique à certaines régions du Gabon et du Cameroun. On ne le trouve nulle part ailleurs. D'où son nom : le PICATHARTE du Cameroun / Picathartes oreas. Il existe aussi une autre espèce, le PICATHARTE de Guinée / Picathartes gymnocephalus, qui lui, est strictement confiné à l'ouest de l'Afrique, dans certaines régions de Guinée Conakry, du Sierra Leone et du Liberia.

Le Picatharte du Cameroun possède une tête bleue, noire et rouge cramoisi, le cou grisâtre et la partie inférieure jaunâtre (chamois jaunâtre). Le Picatharte de Guinée a une tête jaune à grande tâche noire, avec le ventre blanc.
On trouve habituellement le Picatharte du Cameroun dans les endroits rocheux et à l'entrée de certaines grottes. Il fait son nid sur les parois rocheuses et sa période de nidification va de mai à octobre / novembre. C'est la période la plus propice pour faire des observations.

Personnellement j'ai pu faire une observation d'un Picatharte du Cameroun dans la grotte de Zadié. C'était le matin, juste à notre arrivée, il était juste à l'entrée de la grotte. Mon observation a duré quelques secondes, puis lorsque j'ai voulu m'approcher pour faire des photos, il a disparu définitivement. Il faut rester silencieux de longs moments pour qu'il ré-apparaisse. Je n'ai pas eu cette chance.

Ma deuxième observation a eu lieu, lors de mon voyage à Tchibanga, vers la Grotte aux Chauves-Souris. A 50 kilomètres au nord-ouest de Tchibanga, on y accède avec une pirogue. Que ce soit dans cette grotte et sur des roches à moins de 30 kilomètres de Tchibanga, toujours sur le fleuve Nyanga, je n'ai pu voir que des nids, mais pas le fameux Picatharte. Peut-être aurais-je plus de chance la prochaine fois. Prendre une photo de cet oiseau emblématique me permettra de poursuivre la mise à jour de cette page.











• La Recherche du PICATHARTE / Jean-Louis ALBERT / Septembre 2011.


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- La Vision des PICATHARTES -

La GROTTE de PAHON 1a :


- Modification de la Page : Juillet 2015.

• A la recherche de cet oiseau endémique du Gabon, le PICATHARTE du Cameroun / Picathartes oreas. Lors d'une visite de la grotte de PAHON, en banlieue de Lastourville, j'ai pu enfin voir et photographier un picatharte.

• Rencontre avec le Picatharte / Picathartes oreas :

• Vue sur le quartier PAHON de LASTOURVILLE :

• Cartes de situation de la grotte de PAHON :

- Le TRAJET :
•••• FRANCEVILLE -> LASTOURVILLE : Environ 200 km (2 h 30 à 3 heures)
•••• Trajet de Marche -> 2200 mètres, environ 1 heure.

- Le PICATHARTE :
• Il s'agit d'un oiseau endémique à certaines régions du Gabon et du Cameroun. On ne le trouve nulle part ailleurs. D'où son nom : le PICATHARTE du Cameroun / Picathartes oreas. Il existe aussi une autre espèce, le PICATHARTE de Guinée / Picathartes gymnocephalus, qui lui, est strictement confiné à l'ouest de l'Afrique, dans certaines régions de Guinée Conakry, du Sierra Leone et du Liberia.

Le Picatharte du Cameroun possède une tête bleue, noire et rouge cramoisi, le cou grisâtre et la partie inférieure jaunâtre (chamois jaunâtre). Le Picatharte de Guinée a une tête jaune à grande tâche noire, avec le ventre blanc.
On trouve habituellement le Picatharte du Cameroun dans les endroits rocheux et à l'entrée de certaines grottes. Il fait son nid sur les parois rocheuses et sa période de nidification va de mai à octobre / novembre. C'est la période la plus propice pour faire des observations.

J'ai déjà dit plus haut que j'avais eu la chance de voir des Picathartes à la Grotte de Zadié, au nord de Makokou, près de Bélinga. Il s'agissait d'une vision d'assez loin, et bien entendu, je n'ai même pas pu prendre une photographie.

- Le PICATHARTE de la Grotte de PAHON 1a :
• Cette fois-ci, je suis retourné à Lastourville pour voir avec des amis géologues, les strates de grès sur les parois de la grotte qui se situent dans le niveau Fc du Francevilien. Nous sommes partis du même endroit dans le quartier PAHON PIRA. Nous avions retrouvé Olivier, mon guide habituel, avec qui j'ai fait toutes les grottes de Lastourville.
En arrivant à la grotte, on amorce la descente assez abrupte vers l'entrée, en essayant de ne pas glisser. Il était aux environ de 13h30 / 14h. A l'entrée même, j'aperçois au-dessus de moi, un nid que j'attribue à des Picathartes, sans hésitation. Puis en continuant, on s'enfonce dans la cavité centrale. J'informe mes guides que je viens de voir un nid de picathartes, qu'ils ne connaissent absolument pas, et qu'avec un peu de chance, on pourrait en voir dans la grotte. Attention ! La cavité centrale es explorée sans qu'on trouve quoi que ce soit. On remonte un peu et on décide de descendre dans le petit tunnel qui se trouve sur la droite. Et là, dès qu'on amorce notre descente, on aperçoit une forme fugitive qui se déplace rapidement. Il n'y a aucun doute, c'est bien un picatharte. Je passe alors devant avec précaution, et je le vois. Il est au milieu du tunnel, à quelques mètres devant. Je prends quelques photos avec le flash. Il ne semble pas très gêné. Il me fixe, puis, se retire un peu, va au fond de la cavité. C'est un cul-de-sac, il ne peut donc s'enfuir. Mais par contre, il y a des tas de rochers, et il peut se cahier facilement. Je vais donc insister et prendre une série de photos.

Je suis quand même furieux, mais contre moi-même, car ne pensant faire que des photos des parois, je n'ai pris comme objectif que le 24/70 mm (donc grand angle, parfait pour ce travail) et éventuellement mon 100 mm macro, pour taire quelques photos de près. Jamais je n'avais pensé tomber sur cet oiseau que je cherchais depuis longtemps, et je n'avais pas pris mon 28 / 300 mm CANON, qui lui pèse presque 3 kg. Pour une mesquine question de poids à transporter durant la marche, je me retrouve démuni. Mauvais choix, mauvaise décision, mais je dois assumer et j'essaye de faire ce que je peux avec mes 2 objectifs. J'ai donc pris les photos avec ces deux objectifs, sans avoir une satisfaction optimale pour leur qualité, mais tout en ayant la satisfaction d'avoir découvert cet oiseau que je cherche depuis longtemps.

J'ai donc enfin, réussi à prendre quelques photos du Picatharte / Picathartes oreas, qu'on peut voir dans ce reportage photo.

• La Vision du PICATHARTE / Jean-Louis ALBERT / Septembre 2011.


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