- Création de la Page : Août 2008
• Le MASSIF du CHAILLU est une vaste zone montagneuse qui s'étend entre les villes de KOULAMOUTOU à l'est et LEBAMBA à l'ouest. Au nord, il rentre profondément dans la réserve de LA LOPE et s'étend jusqu'au CONGO au sud. Son nom vient de l'explorateur du CHAILLU, qui au milieu du XIX ème siècle explora cette partie centrale du GABON.
• Passage Difficile du MASSIF du CHAILLU en 2008 :
- Le TRAJET :
• FRANCEVILLE -> LASTOURVILLE : Environ 170 km, environ 3 heures de conduite.
• LASTOURVILLE -> KOULAMOUTOU : Environ 57 km, environ 45' de conduite.
• KOULAMOUTOU -> Village de MOUDOUMA : 81 km, environ 2 heures de conduite en saison sèche.
• Village de MOUDOUMA -> Village de DIYANGA : 46 km, Plus de 4 heures de piste en saison sèche. En saison des pluies ce tronçon, c'est l'enfer !
• Village de DIYANGA -> MIMONGO : 37 km, environ 1 heure de conduite.
• MIMONGO -> LEBAMBA : Environ 95 km pour 3 heures de route.
• LEBAMBA -> NDENDE : Environ 30 km, soit 45' de voiture.
• De FRANCEVILLE à KOULAMOUTOU, il faut environ 4 heures.
• De KOULAMOUTOU à MIMONGO, il faut environ 7 heures en saison sèche, sans ennuis, sur 150 km environ.
• De MIMONGO à NDENDE : il faut environ 3h30 de conduite minimum pour faire les 125 km.
• Le trajet KOULAMOUTOU -> NDENDE s'étale sur 294 km. Nous avons mis 12h30 pour faire ce trajet avec quelques arrêts, pour le pique-nique, la crevaison, ou pour prendre quelques photos. Il est impératif de penser que ce trajet a été fait en saison sèche.
- Le MASSIF du CHAILLU :
• Cette zone montagneuse s'étend entre les villes de KOULAMOUTOU à l'est et LEBAMBA à l'ouest. Au nord, il rentre profondément dans la réserve de LA LOPE et s'étend jusqu'au CONGO au sud.
A KOULAMOUTOU, nous allons dormir à l'hötel BOUENGUIDI, du nom de la rivière qui traverse la ville. Cette étape, nous permettra d'aborder le reste du voyage avec plus de sérénité.
Après KOULAMOUTOU, nous prenons la direction de MIMONGO. La route est goudronnée sur 10 kilomètres environ, puis c'est de la piste, relativement correcte. Après 1 heure de route, nous arrivons à un petit village du nom de MOUILA, à ne pas confondre avec la ville de MOUILA, entre NDENDE et FOUGAMOU. A la sortie du village, il faut prendre la direction de IBOUNDJI.
La piste après le village de MOUDOUMA est très mauvaise. Même en saison sèche ce ne sont que ornières, ravines, dévers, fossés défoncés. la piste est souvent très étroite, de la largeur d'une voiture. Les accotements sont instables. La végétation, par endroit menace de noyer la piste. Dans cette fournaise, la moyenne s'en ressent. On a mis plus de 3 heures pour faire 30 km. On traverse par contre, une chaîne montagneuse dont les collines se succèdent les unes après les autres. Dans les rares endroits dégagés, on peut apercevoir la forêt à perte de vue. C'est une région magnifique. On longe des villages complètement isolés mais dont la population est très chaleureuse.
Bien souvent, même en cette période, dans les endroits défoncés, on est obligé de patauger dans des restes de bourbier. Sur plus de 10 m, des mares existent encore au milieu de la route. Impossible de passer à côté. On est obligé de tester la zone humide pour emprunter le meilleur côté de la piste. En voyant l'état de la route en cette période, on imagine sans peine les bourbiers géants qui peuvent exister au moment des grosses pluies. C'est une période où alors, il est nécessaire d'avoir une tout-terrain avec un treuil. Les délais sont alors rallongés de plusieurs heures si tout va bien.
Après le village de DIYANGA, la piste s'améliore considérablement. la moyenne augmente un peu et nous retrouvons la sensation d'être sorti d'un mauvais pas. Plus tard, une trentaine de km avant MIMONGO, on va crever. Après changement de la roue, nous fonçons sur MIMONGO, dans l'espoir de la faire réparer.
On va finalement réussir à trouver le seul réparateur de roue de la ville. Il va démonter le pneu, enlever le clou responsable de la crevaison. Puis au moment de regonfler le pneu, il nous signale qu'il n'a plus d'air, car son compresseur est en panne. Il nous propose des solutions, qui toutes sont des parcours du combattant. Elles consistaient à aller dans certaines structures, comme a la SEEG, ou semblait-il on aurait pu trouver un compresseur en état. Devant l'incertitude de ces solutions, j'ai sorti un compresseur portable fonctionnant sur batterie. A ma grande surprise, en l'espace de 10 minutes, il a pu gonfler la roue à une pression plus que correcte. C'était la première fois que je l'utilisait, et je dois dire qu'il nous a certainement sauvé. A RECOMMANDER.
Passé MIMONGO, nous allons sur le village de YENO, joli village perdu au milieu de la forêt. De cet endroit, on tourne à droite pour aller sur MOUILA, et à gauche, avant le pont pour aller sur LEBAMBA. La piste, bien que relativement étroite, est bonne. Nous serons à LEBAMBA, après 75 à 80 km. Puis, après avoir fait le plein de gaz-oil, nous filons sur NDENDE, que nous atteindrons après 30 kilomètres de route.
A NDENDE, tous les hôtels étant également pleins, nous aurons de la chance de trouver de la place au Motel DIVEDI, qui est très correct.
• Entrée du village de YENO :
• Passage Difficile du MASSIF du CHAILLU en 2008 :
• Carte de situation du MASSIF du CHAILLU :
- Le TRAJET :
• FRANCEVILLE -> LASTOURVILLE : Environ 170 km, environ 3 heures de conduite.
• LASTOURVILLE -> KOULAMOUTOU : Environ 57 km, environ 45' de conduite.
• KOULAMOUTOU -> Village de MOUDOUMA : 81 km, environ 2 heures de conduite en saison sèche.
• Village de MOUDOUMA -> Village de DIYANGA : 46 km, Plus de 4 heures de piste en saison sèche. En saison des pluies ce tronçon, c'est l'enfer !
• Village de DIYANGA -> MIMONGO : 37 km, environ 1 heure de conduite.
• MIMONGO -> LEBAMBA : Environ 95 km pour 3 heures de route.
• LEBAMBA -> NDENDE : Environ 30 km, soit 45' de voiture.
• De FRANCEVILLE à KOULAMOUTOU, il faut environ 4 heures.
• De KOULAMOUTOU à MIMONGO, il faut environ 7 heures en saison sèche, sans ennuis, sur 150 km environ.
• De MIMONGO à NDENDE : il faut environ 3h30 de conduite minimum pour faire les 125 km.
• Le trajet KOULAMOUTOU -> NDENDE s'étale sur 294 km. Nous avons mis 12h30 pour faire ce trajet avec quelques arrêts, pour le pique-nique, la crevaison, ou pour prendre quelques photos. Il est impératif de penser que ce trajet a été fait en saison sèche.
- Le MASSIF du CHAILLU :
• Cette zone montagneuse s'étend entre les villes de KOULAMOUTOU à l'est et LEBAMBA à l'ouest. Au nord, il rentre profondément dans la réserve de LA LOPE et s'étend jusqu'au CONGO au sud.
A KOULAMOUTOU, nous allons dormir à l'hötel BOUENGUIDI, du nom de la rivière qui traverse la ville. Cette étape, nous permettra d'aborder le reste du voyage avec plus de sérénité.
Après KOULAMOUTOU, nous prenons la direction de MIMONGO. La route est goudronnée sur 10 kilomètres environ, puis c'est de la piste, relativement correcte. Après 1 heure de route, nous arrivons à un petit village du nom de MOUILA, à ne pas confondre avec la ville de MOUILA, entre NDENDE et FOUGAMOU. A la sortie du village, il faut prendre la direction de IBOUNDJI.
La piste après le village de MOUDOUMA est très mauvaise. Même en saison sèche ce ne sont que ornières, ravines, dévers, fossés défoncés. la piste est souvent très étroite, de la largeur d'une voiture. Les accotements sont instables. La végétation, par endroit menace de noyer la piste. Dans cette fournaise, la moyenne s'en ressent. On a mis plus de 3 heures pour faire 30 km. On traverse par contre, une chaîne montagneuse dont les collines se succèdent les unes après les autres. Dans les rares endroits dégagés, on peut apercevoir la forêt à perte de vue. C'est une région magnifique. On longe des villages complètement isolés mais dont la population est très chaleureuse.
Bien souvent, même en cette période, dans les endroits défoncés, on est obligé de patauger dans des restes de bourbier. Sur plus de 10 m, des mares existent encore au milieu de la route. Impossible de passer à côté. On est obligé de tester la zone humide pour emprunter le meilleur côté de la piste. En voyant l'état de la route en cette période, on imagine sans peine les bourbiers géants qui peuvent exister au moment des grosses pluies. C'est une période où alors, il est nécessaire d'avoir une tout-terrain avec un treuil. Les délais sont alors rallongés de plusieurs heures si tout va bien.
Après le village de DIYANGA, la piste s'améliore considérablement. la moyenne augmente un peu et nous retrouvons la sensation d'être sorti d'un mauvais pas. Plus tard, une trentaine de km avant MIMONGO, on va crever. Après changement de la roue, nous fonçons sur MIMONGO, dans l'espoir de la faire réparer.
On va finalement réussir à trouver le seul réparateur de roue de la ville. Il va démonter le pneu, enlever le clou responsable de la crevaison. Puis au moment de regonfler le pneu, il nous signale qu'il n'a plus d'air, car son compresseur est en panne. Il nous propose des solutions, qui toutes sont des parcours du combattant. Elles consistaient à aller dans certaines structures, comme a la SEEG, ou semblait-il on aurait pu trouver un compresseur en état. Devant l'incertitude de ces solutions, j'ai sorti un compresseur portable fonctionnant sur batterie. A ma grande surprise, en l'espace de 10 minutes, il a pu gonfler la roue à une pression plus que correcte. C'était la première fois que je l'utilisait, et je dois dire qu'il nous a certainement sauvé. A RECOMMANDER.
Passé MIMONGO, nous allons sur le village de YENO, joli village perdu au milieu de la forêt. De cet endroit, on tourne à droite pour aller sur MOUILA, et à gauche, avant le pont pour aller sur LEBAMBA. La piste, bien que relativement étroite, est bonne. Nous serons à LEBAMBA, après 75 à 80 km. Puis, après avoir fait le plein de gaz-oil, nous filons sur NDENDE, que nous atteindrons après 30 kilomètres de route.
A NDENDE, tous les hôtels étant également pleins, nous aurons de la chance de trouver de la place au Motel DIVEDI, qui est très correct.
• Entrée du village de YENO :
• MASSIF du CHAILLU / Jean-Louis ALBERT / Jeudi 14 Août 2008.
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