- Création de la Page : Janvier 2009
• Une magnifique mission, dont les premiers bâtiments ont été construits à la fin du XIX ème siècle, suivi d'une vie chaotique, mais qui a formé de nombreuses élites gabonaises.
• Vue sur les Bâtiments de l'école :
- Le TRAJET :
• LAMBARÉNÉ -> Carrefour vers SINDARA (Route de FOUGAMOU) : 80 km, environ 1h 15 à 1h 20 de conduite
•• Carrefour -> Mission de SINDARA : 15 km, environ 15 à 20 minutes
La route est goudronnée et de bonne qualité (en 2008) sur 60 kilomètres environ, à partir de Lambaréné. Reste ensuite 20 km de piste en mauvais état. Mais cette route devrait être finalisée jusqu'à FOUGAMOU en 2009.
- Un peu d'Histoire :
• SINDARA est un ancien marché aux esclaves. Il a servi de plaque tournante et de transaction entre les esclaves amenés par les ethnies prédatrices du Gabon, et les ethnies commerçantes de la côte, qui en faisait commerce en les revendant aux négriers.
Des missionnaires partis de Notre-Dame des Trois Epis d'Alsace, vont s'implanter à cet endroit en 1899 et vont installer la première mission catholique de SINDARA. Le bâtiment central à arcades, caractéristique d'une architecture espagnole sera construit au milieu du XXème siècle.
Pendant les 2 guerres mondiales, des combats eurent lieu aux alentours de la mission. Elle fut abandonné vers la fin des années 70, pendant 20 ans, avant d'être re-investie récemment au début des années 2000, par des volontaires envoyés par l'Institut Edith Stein.
Aujourd'hui elle abrite un collège avec un internat pour garçon. Son niveau, sa discipline et son efficacité est reconnue dans tout le pays, et les élèves y viennent de loin.
- L'Excursion à la MISSION de SINDARA :
• Après 1h40 de route, on arrive au village de SINDARA. De Lambaréné, on pend la route plein sud, vers FOUGAMOU. La route est goudronnée sur 60 km environ. Puis c'est une piste en latérite de mauvaise qualité en 2008. Elle devrait être goudronnée dans sa totalité d'ici peu de temps. Une vingtaine de km avant cette ville, on trouve un petit village composé surtout de commerces. On est à un carrefour. Il faut prendre ensuite la piste sur la gauche. Bien caché, il y a un panneau rouillé indiquant "SINDARA 15 km".
Cette piste est meilleure que la partie non goudronnée de la route principale. Mais la distance n'est pas longue, et il faut moins de 20 minutes pour atteindre la mission.
La mission se trouve à la sortie du village, après avoir pris la bretelle droite de la route principale. Une piste étroite, ombragée nous entraîne vers l'entrée de la mission. Elle débouche sur un cimetière où reposent sur plus de un siècle des missionnaires, des militaires ou des personnages importants de la vie civile. Certains noms sont d'origine espagnole. Sur la droite de ce cimetière, un petit portillon donne accès à la mission. En pénétrant à l'intérieur, on découvre la construction principale : ce bâtiment entouré d'un chemin à arcades qui fait la renommée de ce lieu. Cet édifice a été entièrement construit en briques fabriquées sur place. Aujourd'hui il abrite l'intendance.
De l'autre côté il débouche sur une immense pelouse e la taille d'un stade de football, avec sur sa droite, l'internat de garçons. Derrière, un bâtiment commun, cuisne, buanderie, lieu de vie. Légèrement en deçà du bâtiment principal, il y a une petite chapelle. Sur la gauche, une magnifique allée ombragée de plus de 200 m semble inviter le voyageur de passage à la suivre. On a l'impression de changer de lieu et d'époque. Le temps s'arrête l'instant de s'imprègner de l'histoire du lieu. Elle conduit à l'église principale : Notre-Dame de L'Equateur fondée par les missionnaire de Notre-Dame des Trois Epis, dont la statue trône à l'entrée.
La construction de cette église ne présente pas beaucoup d'intérêt : bois et tôle ondulée. Par contre le sol est entièrement recouvert de briques accolées les unes aux autres. La décoration intérieure est sobre.
En arrivant sur l'église, on laisse à gauche un bâtiment en bois, devant lequel se trouvent des tas de briques, de fabrication ou de récupération. Cette mission descend en pente douce vers le fleuve la NGOUNIE, qui est large de plus de 100 mètres, à cet endroit.
Après la publication de la page, je reprends les remarques et les anecdotes qui m'ont été rapportées par M. Pierre CHOPIN en juin 2017, concernant la Mission de SINDARA : “La mission n'a jamais été abandonnée en 1970. En 1968, elle est devenue le siège d'un séminaire de grands jeunes, dirigé par les Salésiens de Don BOSCO. Je suis (M. Pierre CHOPIN-NDLR) arrivé en à SINDARA en août 1970 comme professeur et directeur adjoint d'un séminaire d'aînés, avec cours jusqu'en 3ème, avec un statu de collège -centre- bois. Le collège était doté d'un atelier de menuiserie dont on peut voir la construction métallique qui elle aussi, a toute une histoire. Les jeunes (entre 80 et 110), venaient de toute l'Afrique Centrale, au cours de leur formation. Ils passaient un CAP en 4ème et le brevet en 3ème. Ce fut une période faste. J'ai quitté SINDARA en 1976 pour le lycée Raponda Walker à Port-Gentil.“
Je remercie M. Pierre CHOPIN pour ces quelques lignes et anecdotes, qui permettent de développer cette page, et surtout de contribuer à maintenir vivante, la mémoire de ce haut-lieu de l'histoire du Gabon.
• Vue sur l'Eglise de la MISSION de SINDARA :
• Vue sur les Bâtiments de l'école :
• Carte de Situation de la MISSION de SINDARA :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites avec un appareil CANON EOS 50D avec les objectifs CANON 100 mm F5,8 Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
- Le TRAJET :
• LAMBARÉNÉ -> Carrefour vers SINDARA (Route de FOUGAMOU) : 80 km, environ 1h 15 à 1h 20 de conduite
•• Carrefour -> Mission de SINDARA : 15 km, environ 15 à 20 minutes
La route est goudronnée et de bonne qualité (en 2008) sur 60 kilomètres environ, à partir de Lambaréné. Reste ensuite 20 km de piste en mauvais état. Mais cette route devrait être finalisée jusqu'à FOUGAMOU en 2009.
- Un peu d'Histoire :
• SINDARA est un ancien marché aux esclaves. Il a servi de plaque tournante et de transaction entre les esclaves amenés par les ethnies prédatrices du Gabon, et les ethnies commerçantes de la côte, qui en faisait commerce en les revendant aux négriers.
Des missionnaires partis de Notre-Dame des Trois Epis d'Alsace, vont s'implanter à cet endroit en 1899 et vont installer la première mission catholique de SINDARA. Le bâtiment central à arcades, caractéristique d'une architecture espagnole sera construit au milieu du XXème siècle.
Pendant les 2 guerres mondiales, des combats eurent lieu aux alentours de la mission. Elle fut abandonné vers la fin des années 70, pendant 20 ans, avant d'être re-investie récemment au début des années 2000, par des volontaires envoyés par l'Institut Edith Stein.
Aujourd'hui elle abrite un collège avec un internat pour garçon. Son niveau, sa discipline et son efficacité est reconnue dans tout le pays, et les élèves y viennent de loin.
- L'Excursion à la MISSION de SINDARA :
• Après 1h40 de route, on arrive au village de SINDARA. De Lambaréné, on pend la route plein sud, vers FOUGAMOU. La route est goudronnée sur 60 km environ. Puis c'est une piste en latérite de mauvaise qualité en 2008. Elle devrait être goudronnée dans sa totalité d'ici peu de temps. Une vingtaine de km avant cette ville, on trouve un petit village composé surtout de commerces. On est à un carrefour. Il faut prendre ensuite la piste sur la gauche. Bien caché, il y a un panneau rouillé indiquant "SINDARA 15 km".
Cette piste est meilleure que la partie non goudronnée de la route principale. Mais la distance n'est pas longue, et il faut moins de 20 minutes pour atteindre la mission.
La mission se trouve à la sortie du village, après avoir pris la bretelle droite de la route principale. Une piste étroite, ombragée nous entraîne vers l'entrée de la mission. Elle débouche sur un cimetière où reposent sur plus de un siècle des missionnaires, des militaires ou des personnages importants de la vie civile. Certains noms sont d'origine espagnole. Sur la droite de ce cimetière, un petit portillon donne accès à la mission. En pénétrant à l'intérieur, on découvre la construction principale : ce bâtiment entouré d'un chemin à arcades qui fait la renommée de ce lieu. Cet édifice a été entièrement construit en briques fabriquées sur place. Aujourd'hui il abrite l'intendance.
De l'autre côté il débouche sur une immense pelouse e la taille d'un stade de football, avec sur sa droite, l'internat de garçons. Derrière, un bâtiment commun, cuisne, buanderie, lieu de vie. Légèrement en deçà du bâtiment principal, il y a une petite chapelle. Sur la gauche, une magnifique allée ombragée de plus de 200 m semble inviter le voyageur de passage à la suivre. On a l'impression de changer de lieu et d'époque. Le temps s'arrête l'instant de s'imprègner de l'histoire du lieu. Elle conduit à l'église principale : Notre-Dame de L'Equateur fondée par les missionnaire de Notre-Dame des Trois Epis, dont la statue trône à l'entrée.
La construction de cette église ne présente pas beaucoup d'intérêt : bois et tôle ondulée. Par contre le sol est entièrement recouvert de briques accolées les unes aux autres. La décoration intérieure est sobre.
En arrivant sur l'église, on laisse à gauche un bâtiment en bois, devant lequel se trouvent des tas de briques, de fabrication ou de récupération. Cette mission descend en pente douce vers le fleuve la NGOUNIE, qui est large de plus de 100 mètres, à cet endroit.
Après la publication de la page, je reprends les remarques et les anecdotes qui m'ont été rapportées par M. Pierre CHOPIN en juin 2017, concernant la Mission de SINDARA : “La mission n'a jamais été abandonnée en 1970. En 1968, elle est devenue le siège d'un séminaire de grands jeunes, dirigé par les Salésiens de Don BOSCO. Je suis (M. Pierre CHOPIN-NDLR) arrivé en à SINDARA en août 1970 comme professeur et directeur adjoint d'un séminaire d'aînés, avec cours jusqu'en 3ème, avec un statu de collège -centre- bois. Le collège était doté d'un atelier de menuiserie dont on peut voir la construction métallique qui elle aussi, a toute une histoire. Les jeunes (entre 80 et 110), venaient de toute l'Afrique Centrale, au cours de leur formation. Ils passaient un CAP en 4ème et le brevet en 3ème. Ce fut une période faste. J'ai quitté SINDARA en 1976 pour le lycée Raponda Walker à Port-Gentil.“
Je remercie M. Pierre CHOPIN pour ces quelques lignes et anecdotes, qui permettent de développer cette page, et surtout de contribuer à maintenir vivante, la mémoire de ce haut-lieu de l'histoire du Gabon.
• Vue sur l'Eglise de la MISSION de SINDARA :
- Des Liens pour en Savoir Plus : (Le site officiel)
• La MISSION de SINDARA / Jean-Louis ALBERT / Dimanche 28 Décembre 2008.
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