- Création de la Page : Janvier 2009
• Le fleuve OGOOUÉ, est le fleuve majeur du Gabon, qui après être parti des PLATEAUX BATÉKÉ dans la province du Haut-Ogooué, et avoir reçu des affluents, dont le principal est l'IVINDO, va se jeter dans l'Océan Atlantique, à PORT-GENTIL, après avoir traversé tout le GABON. C'est l'épine dorsale du pays. Le fleuve, au sud de la ville s'étend en deux parties principales et une multitude de petites ramifications. Son écoulement est constellé de lacs immenses, qui s'étendent sur les rives droite et gauche du fleuve.
• Oiseau PALMISTE AFRICAIN (Gypohierax Angolensis) en vol dans les lacs :
• Carte des environs de LAMBARÉNÉ :
- Le Matériel Photo :
• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites avec un appareil CANON EOS 50D avec les objectifs CANON 100 mm F5,8 Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II
- Les EXCURSIONS en PIROGUES :
• Pour toutes les excursions, nous empruntons une longue pirogue de fabrication solide. Plus de 1,50 m de large sur 7 à 8 mètres de longueur, équipée d'un moteur de 40 CV. Sa puissance est suffisante, pour, avec 2 passagers, atteindre les 30 km/h.
C'est au débarcadère de l'Hôtel OGOOUE PALACE que nous rencontrons notre piroguier. De l'hôtel, il y a des excursions préparées à l'avance. On peut choisir en fonction de ses souhaits et u temps disponible, des excursions courttes, comme le Lac ZILE (1 à 2 heures), ou des excursions plus longues, comme les lacs ONANGUE et EVARO (3 à 4 heures). Le grans tour, qui dure plus de 5 heures, peut vous amener voir les lacs ONANGUE, EVARO et la Mission NGOMO.
On peut aussi, si on aime l'aventure et l'incertitude, trouver sur place des piroguiers dans la ville même, qui peuvent vous proposer les mêmes excursions. Il est clair qu'en passant par l'Association ECO-TOUR, le matériel semble bien entretenu, la mécanique bien huilée, et les circuits bien rodés. Tous ceci sous l'oeil attentif de "l'Italien", le gérant du staff des piroguiers.
Cette association représente une part non négligeable dans l'économie de Lambaréné. Le tourisme y draîne, à 3 heures de Libreville, un nombre important de personnes, qui trouvent à une distance proche de la capitale, un lieu agréable à visiter. Au-delà des emplois directs, hôtellerie, organismes de visite, il y a tous les emplois secondaires générés par cette manne financière, avec des retombées dans divers secteurs, comme la mécanique, l'entretien des moteurs hors-bords, les pilotes de pirogue, etc…
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• Le LAC ZILE :
• Trajet en Pirogue de la visite du Lac ZILE :
- Le TRAJET :
• LAMBARENE -> Lac ZILE / Voyage aller - retour : 14 km, soit environ 1 à 2 heures de pirogue.
- Le Lac ZILE :
• La pirogue que nous empruntons aurait pu contenir 10 personnes sans problème. Nous ne sommes que 2, plus le piroguier, la vitesse s'en ressentira. Tout avait déjà été préparé, si bien que vers 9h, soit avec à peine 15 minutes de retard sur l'horaire prévu, nous avons commencé notre excursion. Du débarcadère situé sur le bras gauche de l'Ogooué, notre piroguier Franck, fait ronfler le moteur en direction du nord de l'île de Lambaréné. Nous avançons sur quelques kilomètres. A cet endroit, le fleuve fait bien 3 km de large. Sur la droite, il y a une ligne électrique, dont les poteaux sont fichés dans la terre. La profondeur de l'eau est faible à cet endroit. Sur les câbles, pendent des plantes lianes, qui tombent jusqu'à l'eau, comme un voile verdâtre. Nous passons dessous, à travers un mince chenal existant. C'est une trouée de 7 à 8 mètres de large, au milieu d'un tapis de plantes aquatiques. Le passage en slalom est rapide, et nous fait déboucher sur le lac ZILE.
Ce lac, au nord-est de Lambaréné, n'est pas très grand, mais comporte de nombreuses îles. Il doit mesurer au plus, 5 à 6 km de long. A plusieurs reprises, on croise des pirogues avec des femmes et leurs paniers. Elles vont à la plantation et s'en retourneront, les paniers chargés de bananes, manioc ou autres produits locaux.
En traversant de part en part le lac, nous débouchons sur la terre ferme où se trouve le village d'ILOMBA.
- Le Village d'ILOMBA :
• Il s'agit d'un village traditionnel créé il y a plusieurs années, sur une des extrémités du Lac ZILE. Du débarcadère, au milieu des palmiers, on grimpe sur une colline d'une vingtaine de mètres de hauteur, pour atteindre le camp. Au centre, on trouve le lieu de vie, le salon ou réfectoire, qui pourrait ressembler à un corps de garde. Vaste abri de 15 m de long sur 6 à 7 mètres de large, et qui est bordé par une palissade de de 1m de haut en bois et écorce. Le toit est en feuille de palme. Un peu avant, dans le même style, on trouve la cuisine. Au loin, derrière, les bungalows avec 2 chambres. On y trouve un grand lit avec moustiquaires.
L'endroit est isolé, et permet de se plonger dans un monde traditionnel qui a du mal à survivre dans notre époque moderne. Sur cette langue de terre, l'eau entoure 3 côtés et permet de deviner, au loin, la forêt. La vue est paradisiaque à travers les palmiers. La soirée dans ce village reconstitué, est géré par le même hôtel Ogooué-Palace. Le forfait, individuel ou par couple, vous emmène dans ce lieu enchanteur pour une nuit complète.
- L'Ile aux OISEAUX :
• Sur le chemin du retour, on croise une île peuplée d'arbres. Certains semblent morts et ne comportent plus que des branches squelettiques sur un tronc. D'autres sont recouvertes de lianes arborescentes. L'île fait plusieurs centaines de mètres de long, sur une centaine de mètres de large. A certaines périodes de l'année, des nuées d'oiseaux nichent et occupent cet îlot. Aujourd'hui cette zone est dépeuplée et ne comporte que quelques pélicans et hérons qui somnolent paresseusement sur les branches.
Nous longeons l'île, puis nous descendons le courant vers Lambaréné.
- Le Pont aux CHAUVE-SOURIS :
• Sur la rive droite de Lambaréné, un pont la relie au continent. En passant en pirogue sous le pont, on entend des piaillements continus : ce sont des milliers et des milliers de chauve-souris qui sont collées au plafond et qui pendent en grappe, la tête en bas. A notre passage, quelques-unes s'envolent. Mais le plus spectaculaire est la quantité incroyable de chiroptères nichés sous ce plafond. Au dessus, la route est empruntée par les véhicules qui sortent et entrent dans la ville.
• Dans le petit tour organisé sur la partie nord du fleuve, le lac ZILE, le Village d'Ilomba, l'Ile aux Oiseaux et le Pont aux Chauve-Souris, constituent les attractions les plus intéressantes. Cette excursion dure entre 1 à 2 heures.
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• Le LAC AZINGO :
• Trajet en Pirogue de l'excursion au Lac AZINGO :
- Le TRAJET :
• LAMBARÉNÉ -> Lac AZINGO / Aller : 56 km, soit environ 1 h 30 à 1 h 45 de pirogue.
- Le Lac AZINGO :
• Ce grand lac, sur la rive droite, au sud de Lambaréné, est rarement, même très rarement visité par les circuits touristiques, qui leur préfèrent les lacs ONANGUÉ ou EVARO. Peut-être parce qu'il est très loin ? La randonnée en pirogue dure près de 5 heures. Il y a tellement peu de visiteurs, que certaines personnes rencontrées, nous ont demandées pourquoi on ne venait pas plus souvent les voir!
• De Lambaréné, nous prenons le bras droit de l'Ogooué, et nous descendons le courant vers le sud-est (direction de Port-Gentil, sur la côte). Après une demi-heure de pirogue, nous quittons le bras principal, très large, plusieurs centaines de mètres, voire 1 km par endroit, pour emprunter une ramification qui émerge sur la droite. Nous laissons donc l'axe principal et nous descendons encore le courant vers le lac. Notre pirogue, bien qu'elle puisse supporter 2 tonnes, fonce à plus de 30km/h avec son moteur de 40 CV. Ce bras est relativement étroit. Il oscille entre 100 à 200 mètres, voire 50 mètres au moins large, lorsqu'on va se rapprocher du lac.
Le canal est bordé de forêt sur le début, puis va faire place à différents étages de végétation. Comme un boulevard qui coupe une ville, l'eau s'est frayé un chemin à travers la terre boisée et marécageuse. Sur les bords il y a une lisière d'herbes flottantes, à longues feuilles filiformes, puis vient un mur d'immenses papyrus avec un vert plus sombre. Au-delà, la forêt clôture l'horizon avec un mur d'arbres, de lianes aériennes et de fromagers géants avec leurs racines démesurées. De l'eau au bleu du ciel on a une palette de dégradés de verts, du plus clair pour les herbes, avec des nuances vert citron, au vert plus soutenu des papyrus et enfin ce vert foncé caractéristique de cette forêt qui empêche la lumière de passer.
Ce bras de fleuve est un régal sur le plan ornithologique. Peu de monde emprunte ce couloir. Les oiseaux sont moins dérangés et on peut apercevoir de nombreuses espèces. Tout d'abord les habituelles aigrettes blanches, ou appeler comme tel, et qui sont bien souvent des Hérons Garde-Boeufs (Bubulcus ibis), puis, souvent des Anhinga rufa, grand oiseau aquatique sombres, qui prennent leur envol à notre approche. Ici des pélicans qui flottent sur le bord du fleuve. Plus loin, des Palmistes Africain (Gypohierax angolensis) qui auscultent l'horizon à la recherche de proies. Dès qu'on ralentit et qu'on s'approche, ils s'envolent immédiatement. De temps en temps, on croise des calaos ou des perroquets gris qui traversent l'eau au-dessus de la cime des arbres. Leurs vols et leurs cris sont caractéristiques. En vol, les calaos ressemblent à de longs cigares ailés. Il est évident qu'un ornithologue retrouverait dans tous les oiseaux aperçus, de nombreuses espèces, qui pour nous sont impossible à identifier.
Plus loin, notre piroguier Franck, tourne brusquement vers la rive et ralentit le moteur. Sur la cime d'un arbre on aperçoit une colonie d'une dizaine de singes (probablement Cercopithecus cephus) qui fuient à un par un, à notre approche. Ils sautent de branche en branche, s'arrêtent, regardent, courent le long d'une branche, descendent sur les branches inférieures puis sautent sur l'arbre voisin qui est plus touffu et disparaissent dans le feuillage. Chose curieuse, l'un d'entre eux ne semble pas effarouché. Il reste au sommet de l'arbre et continue à manger des fruits. On pousse le moteur, on ralentit, on essaye de faire le plus de bruit possible, on essaye de l'effrayer, afin de le voir s'enfuir et de le prendre en photo. Rien n'y fait. Il ne bouge pas de sa branche et continue tranquillement à manger. Finalement, on va renoncer et on va partir. Il va continuer de manger sur sa branche, comme si de rien n'était. Toute la colonie a disparu, à l'exception de ce phénomène courageux.
De nouveau des pélicans qui décollent à notre approche et planent longuement avant de se reposer plus loin dans l'eau. Leur décollage est laborieux. De grands battements d'ailes et un corps qui tarde à prendre de la hauteur, comme un avion trop lourdement chargé qui a du mal à décoller et qui aurait besoin d'une piste d'envol très longue. Plus loin, un autre groupe de singes qui sautent de branches en branches, avant de disparaître.
Finalement, au-delà d'une barrière végétale moins dense, on aperçoit dans le lointain, des collines. C'est l'autre rive du lac AZINGO. Le fouillis végétal étant trop dense, on va longer encore les abords du lac sur plusieurs kilomètres, avant de virer à droite et de prendre un bras du fleuve qui débouche sur l'immensité du lac.
C'est certainement un des plus grand lac du pays, après le lac ONANGUÉ, peut-être. Il fait une vingtaine de kilomètres de long, sur une dizaine de large. Une fois dans le lac, à 1 ou 2 km au large, on suit une de berges, vers le nord-ouest. Sur les rives on distingue facilement des petits villages clairsemés. Quelques huttes seulement. Les villages sont petits, mais nombreux.
On va s'arrêter à l'une des extrémités du lac, dans un petit village nommé Isaac. Il est peuplé de Fang, et un peu plus loin, il y a une communauté Punu. La plupart de ces villages sont occupés par des Fangs, des Punus ou des Myénés. L'endroit est très isolé. Il nous a fallu plus de 1 h 45 pour arriver au lac. Peu de touristes le visite. En fait, personne ne va dans cet espace. C'est pour cela que les gens du village étaient particulièrement accueillants et qu'on a sympathisé tout de suite avec eux. Très vite ils vont nous demander de revenir les voir. Malheureusement il sera difficile de repasser par ici dans le futur. La plupart des gens sur les rives du lac, sont relativement pauvres mais vivent dignement de la pêche et des cultures locales (plantations de manioc, bananes, fruits, etc…).
Globalement, le lac ne présente pas d'intérêt particulier à visiter, si ce n'est son immensité. Par contre, le chenal d'accès, lorsqu'on quitte le bras principal de l'Ogooué, jusqu'au lac, constitue à mon avis une excursion fantastique, tant les rencontres sont nombreuses. On se trouve dans un bras du fleuve superbe, avec des dégradés de couleurs impressionnants, une végétation différente, un cordon végétal sur plusieurs niveaux, une fréquentation quasi nulle, une largeur faible et donc un foisonnement animal extraordinaire. C'est sans contexte, le meilleur endroit pour faire des rencontres et des photos animalières. Peut-être était-ce seulement un jour de chance ?
Le retour sera aussi fertile qu'à l'aller. Par contre nous ne sommes pas à la bonne saison pour voir des hippopotames. Les eaux sont trop hautes. La meilleure saison pour voir ces animaux, est le mois d'août, saison de basses, voire de très basses eaux. Il semblerait même, au dire du piroguier, qu'on puisse voir des éléphants.
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• Le LAC ONANGUÉ :
• Trajet en Pirogue de l'excursion au Lac ONANGUÉ :
- Le TRAJET :
• LAMBARÉNÉ -> Lac ONANGUE / Voyage aller : 45 km, soit environ 1 h 30' de pirogue.
- Le Lac ONANGUÉ :
• De la ville, on descend le fleuve, on passe devant la Mission NGOMO, et on prend un bras de rivière que nous remontons sur quelques kilomètres et qui conduit au lac ONANGUÉ. Peu de temps après notre départ de la mission, au détour d'un virage, notre piroguier fonce sur un bouquet d'arbres morts surgissant de l'eau et servant de perchoir à une nuée de hérons blanchâtres. Notre venue, même au ralentit, les déconcerte. Ils vont à tour de rôle s'envoler, puis faire un large cercle autour de nous et aller se poser, 500 mètres en aval, sur un arbre. Cet arbre au feuillage fourni, laisse pointer les tâches blanches de ces oiseaux.
Un peu plus tard, en continuant sur ce chenal, nous finissons par déboucher sur le lac. Bien que plus grand que le lac AZINGO, il semble moins vaste du fait des innombrables bras et ramifications de terre qui surgissent par endroit. Sur les collines environnantes on distingue facilement les villages qui trouent la forêt. Il semble assez peuplé.
Nous croisons, à plusieurs reprises des oiseaux, des pélicans, qui prennent lourdement leur envol, à notre arrivée. Ils planent pour glisser sur l'eau un peu plus loin.
Nous continuons à traverser le lac de part en part et nous amorçons un large virage pour aller sur un des côtés. La végétation est nettement différente. On trouve des bancs entiers de plantes aquatiques qui servent de frontière entre les différentes parties du bord du lac. Ces îlots de verdure forme un puzzle verdoyant au milieu de l'eau. Au milieu de ce dédale végétal, on emprunte une trouée qui serpente sur plusieurs kilomètres et qui nous amènera au lac EVARO. Ce chenal, très étroit par endroit, moins de 20 mètres, est exceptionnel par sa beauté. Les rives sont peuplées de Fromagers immenses qui pointent vers le ciel au milieu de la langue de terre. Leurs troncs sont entourés de plantes grimpantes qui les ont encerclés et qui les font ressembler à des épouvantails. La base, est submergée par une moquette de plantes filiformes et de papyrus.
Notre piroguier slalome au milieu de ce chenal serpentiforme et va nous amener jusqu'au lac EVARO. La traversée du lac ne prendra pas plus de quelques dizaines de minutes, peut-être 30 à 40 minutes.
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• Le LAC EVARO :
• Trajet en Pirogue de l'excursion au Lac EVARO :
- Le TRAJET :
• Lac ONANGUÉ -> Lac EVARO / Voyage aller : 31 km, soit environ 1 h 10' de pirogue.
• Retour Lac EVARO -> LAMBARÉNÉ : 41 km, soit environ 1 h 30' de pirogue
- Le Lac EVARO :
• Le lac EVARO est considéré par certains, comme une excroissance du lac ONANGUÉ. Il est beaucoup plus petit et il est accolé au premier lac. Ils est situé sur la rive gauche du fleuve, au sud de Lambaréné. Nous le traversons rapidement pour arriver à l'hôtel EVARO, qui aujourd'hui, est malheureusement à l'abandon. Quel dommage ! A voir ce qu'il reste, on peut imaginer sans peine la beauté de cet endroit. Plusieurs bungalows sont bâtis solidement. Un immense bâtiment central sert de réception et de bar. La végétation a tout envahi, et l'herbe fait plus de 2 mètres de haut par endroit. La nature a repris ses droits en l'espace de quelques mois seulement. Il n'y a plus personne aujourd'hui, si ce n'est un gardien, seul personnage, au milieu de ce désert.
A notre arrivée au débarcadère, c'est lui qui nous accueille. Son passage d'un bâtiment à l'autre a laissé au milieu de l'herbe un passage entre 2 murs de graminées. On peu encore voir les climatiseurs dans les ouvertures des anciennes chambres, ainsi que les groupes électrogènes, maintenant abandonnés. Le rôle du gardien : empêcher le vol et le pillage des lieux.
• Vue sur le lac EVARO, depuis l'hôtel sur le bord de l'eau :
Des arbres fruitiers sont chargés de mangues énormes, que le gardien va cueillir et nous donner. Ce sera notre repas. Dans la paillote d'accueil on peut apercevoir une tête de caïman, ainsi que des têtes d'éléphants, dont il ne reste plus que les squelettes.
Il est 12h30 et ça fait maintenant plus de 3 heures que nous naviguons. Après être resté plus de 30 à 40 minutes dans cet endroit qui a dû être proche du paradis, nous remontons dans la pirogue, pour nous diriger vers Lambaréné. On va très vite quitter les eaux du lac pour retomber sur le fleuve. Il va rester plus de 2 heures de navigation, soit plus de 40 kilomètres pour atteindre la ville.
• Les Lacs de LAMBARENE / Jean-Louis ALBERT / Samedi 27 Décembre 2008.
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