- A la Recherche des CHERCHEURS d’OR -

- Création de la Page : Mai 2009


• Au GABON, comme dans beaucoup de pays d’Afrique Centrale, il y a de nombreux chercheurs d’or qui exploitent les rivières pour extraire de manière artisanale des pépites d’or. Je n’ai pas une évaluation exhaustive de cette famille de travailleurs, mais il est vraisemblable que dans presque toutes les régions du pays, on trouve ce genre d’activité.
Je sais qu’il en existe près de LASTOURVILLE, objet de notre première recherche, mais aussi du côté de Mimongo, Belinga et dans beaucoup d’autres endroits.


Carte générale montrant la région de Lastourville :




Carte du Trajet vers les CHERCHEURS d’OR :





- Le Matériel Photo :

• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D Mk II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM






- Le TRAJET :

FRANCEVILLE -> LASTOURVILLE : 180 km, environ 3h de conduite
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LASTOURVILLE -> Village de NDEKABALANDJI : 10 à12 km, environ 15 à 20 minutes
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Village de NDEKABALANDJI -> Village AKIENI : 22 km. 30 minutes de voiture. Bonne piste.
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Village de AKIENI -> Village IWEMBE : 18 km seulement, mais plus de 50’ de voiture, compte tenu de l’état de la piste.
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Village IWEMBE -> Chercheurs d’OR :
Le manque d’informations au départ, nous a empêché de finir le voyage complet jusqu’au village des chercheurs d’or de NDANGUI. Ce sera l’objet d’une prochaine excursion, que nous programmerons sur 2 jours, compte tenu de la distance, de l’état de la piste et des imprévus, difficiles à évaluer.

A la sortie de LASTOURVILLE, il faut prendre la route qui va vers la gare de la ville. C’est la route à droite après la place du patriote « WONGO » à l’entrée de la ville en venant de Franceville. C’est à cet endroit que nous avons récupéré notre guide Olivier. On passe le pont, puis on continue vers la gare. Nous traversons ensuite le parc à bois. Des sociétés forestières chargent à partir de ce terminal de bois, leurs billes qui vont partir sur Libreville, par train. Cette route est la route de OKONDJA. C’est une piste de bonne qualité qui semble bien entretenue, sur les premiers kilomètres au moins, en 2009.

La piste que nous empruntons du village de NDEKABALANDJI jusqu’au village de AKIENI (homonyme de la ville située entre Franceville et Okondja) est en très bon état. C’est une piste empruntée par les forestiers, elle est donc bien entretenue. Par contre la piste que nous devons suivre de Akiéni jusqu’au village de IWEMBE, est en très mauvais état. Piste difficile en saison sèche, elle est quasiment impraticable en saison des pluies. C’est une piste dont la partie supérieure est de la terre aplanie avec très peu de latérite. Elle est constellée de ravines et crevasses sur toutes les montées, les pentes et les creux. il est difficile de faire plus de 20 km/h de moyenne. Même si c’est une piste étroite, elle est complètement enserrée dans la forêt et elle n’est pas dénuée de charme.



- Le Village de IWEMBE :
• Après 15 à 20 minutes, nous atteignons le village de NDEKABALANDJI, où se trouve le chef de canton Mabonha. C’est une personne âgée, très gentille, qui nous accueille immédiatement, et qui va nous permettre d’aller au village des chercheurs d’or avec un des chercheurs qui est au village aujourd’hui. il s’agit de Gaêl, un jeune de la région, sympathique et content de nous montrer son domaine d’activité.
Ce chercheur d’or part tous les matins avec un véhicule tout terrain pour se rendre sur les lieux du travail à plus de 50 km de là. A la sortie du village, on quitte la route qui va vers OKONDJA, pour prendre sur la gauche une piste bien entretenue, qui est empruntée par les forestiers, en particulier CORA WOOD.
Après 15 km de piste, on arrive à un petit village, du même nom AKIENI, que la ville sur la route Franceville / Okondja. A ce village nous quittons la piste principale, qui va continuer tout droit vers les concessions des sociétés d’abattage d’arbres. Sur la droite commence une piste, étroite, avec, dès le départ des ornières et ravines, que nous allons côtoyer tout le long du trajet. C’est une piste qui troue la forêt et essaye de se frayer son chemin en serpentant dans les collines boisées. On monte, descend et slalome sur plus de 20 km, avant d’arriver enfin à un petit village de quelques cases qui a pour nom IWEMBE.

A ce village, nous trouvons quelques familles qui ont élu domicile, en pleine forêt, au milieu de nulle part. Des cases typiques en torchis, du linge qui sèche sur une corde tendue entre 2
arbres, un abri rectangulaire au centre de la cour principale, et dessous, abrité de la pluie ou du soleil, le chef du village, avec sa famille autour. La femme est en train de préparer le manioc. Ces villageois vivent en autarcie, en se servant des produits de la forêt et de la culture. La plantation de manioc, n’est pas loin. Tout autour, des bananiers.


- A la Recherche des Chercheurs d’OR :
• A IWEMBE, nous apprenons qu’il nous faut aller plus loin. Le manque d’informations au départ va nous obliger à différer cette excursion, qui nécessitera beaucoup plus de temps. Ce village est encore à 16 km du lieu de prospection. Ce sera l’objet de notre 2ème voyage, qui lui, nous amènera à NDANGUI. Si on pouvait résumer, avec les renseignements que nous avons eu, on aurait dû organiser notre voyage différemment, car il nous faut encore presque 1 heure, pour arriver au village suivant et ensuite plusieurs heures pour visiter les chercheurs d’or en activité.






A la Recherche des CHERCHEURS d’OR près de LASTOURVILLE /
Jean-Louis ALBERT
/ Dimanche 24 Mai 2009.


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