- Le Parc de MOUKALABA - DOUDOU -

- La MBANI -

- Création de la Page : Septembre 2011

• Longue route vers un parc méconnu et peu fréquenté dans la mesure où il n'est pas officiellement ouvert en 2010. La structure est en cours de réalisation. Mais il fait parti des 13 Parcs Nationaux et possède des attraits incontestables. C'est en fait le seul parc où on peut faire avec quasi certitude, des observations de gorilles en quelques heures. Ces rencontres sont, certes furtives, mais uniques au Gabon.
• A l'intérieur du parc de Moukalaba-Doudou, une zone où la vision faune est très prometteuse.


Crocodile Nain Osteolaemus tetraspis :

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Carte de Situation de la MBANI :

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- Le Matériel Photo :

• Toutes les photos ont été réalisées avec le matériel suivant :
---- Appareil CANON EOS 5D MK II avec zoom CANON 28/300 mm F3,5-5,6L IS USM
---- Les macros ont été faites soit avec un appareil CANON EOS 50D, soit avec l’appareil CANON EOS 5D MK II, avec les objectifs CANON 100 mm F4 IS Macro USM et 65 mm MP-E F2,8 1-5x.
---- Flash CANON Speedlite 580 EX II

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- Le Trajet :

•• FRANCEVILLE -> KOULAMOUTOU : 248 km, soit environ 4h 30 de voiture.

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KOULAMOUTOU -> TCHIBANGA : 445 km, environ 10 à 11 heures de piste, suivant les arrêts.


Depuis Franceville, Tchibanga se trouve à environ 700 km, soit plus de 14 heures de piste. Il est nécessaire de couper le voyage par des arrêts. C'est pour cela qu'on fera un stop à Koulamoutou.

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TCHIBANGA -> Antenne DIGOUDOU : 38 km, 1 heure de voiture environ.

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Antenne de DIGOUDOU -> Pont MBANI : 42 km de piste dans les hautes herbes, plus de 2h 20' de conduite.


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- La MBANI :
• De Tchibanga, il suffit d'à peu près 1 heure de piste pour atteindre DIGOUDOU. C'est le nom de 2 villages, Digoudou 1 et Digoudou 2. Le premier se trouve à l'intérieur du parc et est abandonné. Le deuxième se trouve à l'entrée du parc. Après 38 km, nous atteignons le poste de surveillance de Digoudou. Il s'agit d'une baraque en bois, qui abrite des bureaux et logements pour les gardes et personnels du WWF, qui assurent la surveillance de cette zone sud du parc de MOUKALABA-DOUDOU. L'entrée du parc ne peut se faire que par un bac sur le fleuve Moukalaba.

Le guide récupère le moteur dans la cabane de Digoudou et l'installe sur la plate-forme de guidage du bac. L'opération n'est pas simple, car le moteur de 25 CV, pèse plus de 20 kg, et toutes les manoeuvres sont délicates. A tout moment, le moteur pourrait tomber à l'eau, avec notre pisteur. Puis, avec précautions, le moteur hors-bord est fixé sur le socle de la plate-forme mobile. Sa mise en marche va permettre de déplacer le bac. Notre véhicule va donc passer de l'autre côté du fleuve grâce à lui.
Nous continuons de l'autre côté du fleuve, sur une piste petit à petit devient quasi inexistante. C'est une trouée à peine perceptible au milieu de la savane, parmi les hautes herbes. Cette piste n'a pas été empruntée depuis longtemps et la végétation commence à la recouvrir. Par le passé, elle était utilisé et était praticable avec un véhicule 4x4 normal, comme un pick-up. Aujourd'hui, devant les difficultés, seul notre Toyota Land Cruiser permet de passer. On traverse à plusieurs reprises sur des ponts en bois, dont 5 d'entre eux sont en mauvais état. Deux d'entre eux sont tellement pourris, que nous sommes obligés de passer par la rivière pour les contourner. Heureusement, nous sommes en saison sèche, et le niveau d'eau est très bas. On suit une piste parallèle aux Monts DOUDOU, que nous apercevons sur notre gauche, pas très loin.

Un peu plus loin, à moitié chemin du camp, après avoir fait une vingtaine de kilomètres, on aperçoit, en contre-bas de notre piste, un groupe d'animaux dans une zone dégagée. Nous nous approchons délicatement, et nous tombons sur un groupe de 6 ou 7 potamochères qui broutent l'herbe. Nous sommes cachés dans les hautes herbes et le vent très faible, vient contre nous : ils ne peuvent pas nous sentir. Ce concours de circonstances favorables nous permet de les approcher jusqu'à une soixantaine de mètres, et de les prendre en photos.

Après cet épisode, nous continuons vers le campement. Pour cela, nous faisons les 20 kilomètres restant, qui nous séparent d'un dernier pont que nous atteignons enfin. Depuis Tchibanga, il y a 83 kilomètres de piste et plus de 3h 30 à 4 heures de voiture. Il faut compter en plus le temps d'arrêt au bac pour adapter le moteur et transférer le véhicule de l'autre côté. Ce dernier est en très mauvais état et passe au-dessus du fleuve Mbani, qui est large d'une trentaine de mètres. Nous ne prenons aucun risque et nous laissons ici le véhicule. A partir de là, tout se fera à pied. Cette nouvelle approche du campement est toute récente. Il y a moins d'un mois, les personnes travaillant dans ce camp, venaient de Doussala en prenant la pirogue pour descendre le fleuve et ensuite marchaient pendant 2 heures avant d'atteindre le campement. Cette nouvelle approche comporte une marche moins longue, mais la piste est a ouvrir.

- Le Campement :
• Le campement du WWF est à 2 kilomètres de ce dernier pont. Nous marchons pendant 45 minutes environ pour l'atteindre. Nous sommes dans une forêt claire, où on marche sans difficultés. A moins de cinquante mètres du fleuve Mbani, on tombe en pleine forêt sur une petite base qui est quadrilatère dégagée d'environ 20 mètres de côté.
La MBANI est un fleuve pas très profond en saison sèche, qui est bordée de plages sur la plupart de ses méandres. Il rejoint un peu plus bas le fleuve Moukalaba pour devenir ensemble la Grande MOUKALABA, puis ensuite, celui-ci se jette sur le fleuve Nyanga, qui finalement atteindra l'océan Atlantique.
Le campement comporte 2 groupes de 4 tentes jaunes qui sont placées de chaque côté du camp. Au milieu, une table en rondin est improvisée avec de chaque côté, un banc, également en rondin. Le sol a été nettoyé et la terre apparait à nue. la limite du camp est la forêt. Un petit chemin conduit à la Mbani, où nous pourrons nous doucher le soir.



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- Les Marches sur la MBANI :
• Le fleuve Mbani est relativement bas en cette saison. Nous allons donc pouvoir le traverser à plusieurs reprises pour le remonter et cheminer de plages en plages, à la recherche d'animaux. Les passages en rivière se feront avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse au maximum. Nous allons marcher en cette fin de première journée pendant environ 1h 30' sur plus de 2,5 km.
Durant cette marche nous allons tomber sur des traces de buffles, d'éléphants et d'hippopotames. On sait qu'il y a quelques hippopotames, mais on ne les verra jamais durant ce séjour.

Sur le retour vers la base, vers 17h30, nous allons croiser un Cobe de Fassa (Kobus ellipsiprymnus defassa) et nous allons entendre au loin, des chimpanzés, dont les cris en forme de "hou, hou, hou…" successifs, sont caractéristiques.

La nuit au camp est agréable, dans les tentes qui nous protègent de l'extérieur et des insectes volants et rampants. En cette saison, la température est très clémente, et il faudrait même avoir une couverture pour supporter la fraîcheur. Pour dormir, nous avons un matelas auto-gonflant. C'est léger à porter, mais son épaisseur est telle, que j'ai le sentiment que les os de mon bassin ont troué la peau sur mes côtés. Le lendemain, je me lève, avec des douleurs qui s'estomperont vite.
Puis le matin, nous partons vers 7h pour notre marche à la recherche des animaux. Nous allons marcher pendant plus de 5 heures en faisant une large boucle. Ce périple de plus de 8,5 kilomètres, nous permettra de voir des singes Lophocebus albigena et Cercocebus torquatus dans les arbres. En marchant on les entend d'assez loin, mais l'approche est toujours difficile car ils fuient très vite. Néanmoins, nous arriverons à les observer convenablement et à les prendre en photo. Puis un peu plus loin, nous atteignons l'endroit où la veille on avait entendu des chimpanzés. Malgré notre avance silencieuse, ou relativement silencieuse, ils nous entendent, et à un moment où on s'y attendait le moins, ils fuient très vite, alors que nous étions seulement à 50 mètres. Ce sera notre contact avec des chimpanzés (Pan troglodytes).

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Un peu plus loin, nous serons également surpris par le départ extrêmement rapide d'un gorille (Gorilla gorilla) qui fuira à notre approche. En faisant quelques dizaines de mètres dans la direction où il était, aperçoit des branches dont l'écorce a complètement disparue : les branches sont blanchâtres. C'est le gorille qui était en train de manger l'écorce des branches. Dans cette zone, il y a une dizaine de branches dénudées et toutes blanches. C'était son "restaurant". Puis en re-traversant la Mbani, d'une plage à une autre, on va voir une mangouste (vraisemblablement la Mangouste d'Eau - Atilax paludinosus ?) qui va fuir rapidement à notre vue.

En traversant la forêt assez claire, brusquement, notre pisteur qui est devant, se retourne vers nous avec un geste nous intimant l'ordre d'arrêter. Il nous chuchote : "il y a un éléphant". En effet, juste après un gros arbre, sur notre gauche, en avançant légèrement la tête devant l'arbre, on voit clairement un éléphant à une quinzaine de mètres. Il est surprenant de penser que nous sommes tombés nez à nez avec un éléphant de plusieurs tonnes, en pleine forêt. Lorsqu'on voit les difficultés que nous avons à marcher en silence, on pourrait se dire que cette rencontre est totalement impossible, car on devrait entendre ces gros pachydermes à plusieurs centaines de mètres en forêt, avec le bruit qu'ils doivent faire. Eh bien, non ! Aussi étrange que cela puisse paraître, ces animaux énormes, sont extrêmement silencieux. On ne les entend pas, sauf quelquefois, quand ils sont en groupe, ou lorsqu'ils dévorent des feuilles. La plupart du temps, leur marche est silencieuse. Seulement quelques bruits de branches peuvent attirer notre attention, mais pas toujours.
Nous reculons donc tous ensemble, en se protégeant derrière l'arbre, et nous le regardons passer lentement devant nous, à moins de 10 mètres. Il défile sans nous regarder et continue son chemin, sans s'occuper de nous. C'est un mâle solitaire, pas très vieux.


•• Marche du Mardi matin : 2 km pendant 30 à 40' environ
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Marche du Mardi soir : 2,5 km pendant 1h30 environ
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Marche du Mercredi matin : 8,5 km pendant 5h environ.
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Marche du Mercredi soir : 3 km pendant 2h environ.
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Marche du jeudi : 2,5 km pour le retour vers le pont de la Mbani.

L'après-midi, nous allons refaire une marche beaucoup plus courte et aller vers le marécage, sur la même rive que le camp. On longe la Mbani, et on traverse une savane. Dans les hautes herbes, l'avance est pénible même en suivant les pistes à éléphants, mais ne dure pas plus de 20 minutes. Puis on longe la forêt. Soudain, à l'entrée de la zone marécageuse, 2 Cobe de Fassa fuient à notre approche. On ne s'y attendait pas et on avançait sans trop de précautions.
Cette zone est pratiquement sèche au mois de juin. Par contre, on note de très nombreuses traces d'animaux dans la boue séchée : éléphants, buffles, sitatungas, céphalophes. On imagine sans peine la prolifération d'animaux qu'il doit y avoir en saison des pluies, vers ce marécage. Dans le creux, il reste néanmoins une petite mare dans laquelle nos guides vont pécher. Avec des vers de terre récoltés dans la boue, ils prennent leur première silure en moins de 1 minute.
En retournant vers le campement, au même endroit que précédemment, on tombe à nouveau sur les 2 Cobe de Fassa qui fuient aussi rapidement que la première fois. Vision très rapide, fugitive, mais ils étaient là.

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Le lendemain matin, vers 6 heures, je sens un insecte qui se déplace sur mon épaule. A moitié endormi, je l'enlève. Quelques secondes plus tard, je sens à nouveau, quelque chose qui rampe sur mon bras, que j'enlève aussitôt. Commençant à me réveiller, mes sens ont aux aguets. Il me semble entendre comme un léger, très léger cliquetis feutré, qui émerge de la pénombre. Je prends la lampe frontale, je la pose sur ma tête et je regarde. Rien. Je regarde en haut du matelas, et là, je sursaute : une colonie de fourmis déambule en file indienne le long de la tête du matelas. Je soulève un peu, et ce que je vois me consterne : une colonie de fourmis s'est établi pendant la nuit, sous le matelas. Je me lève en sursaut, je mets mon short le plus rapidement possible et à la lueur du jour qui se lève, je vois ma tente envahie de fourmis. Panique. Je sors tout mon matériel et mes habits. Moment de stress. Que faire. Pas d'insecticide. Je n'ose pas encore sonner le branle-bas de combat à tout le camp. Reprenant mes esprits, maintenant que je suis habillé et qu'il n'y a plus rien dans la tente, en soulevant le matelas que j'avais laissé retomber pour ne pas que les fourmis s'affolent et partent dans tous les sens, je vois dans la toile plastique de la tente qui est en contact avec le sol, 2 minuscules trous, par lesquels entrent et sortent des fourmis. En fait, la zone sur laquelle a été monté le camp, avait des fourmilières dans la terre. Le nivellement les a cachées, mais la température de mon corps les a guidé vers moi. Elles ont alors percé la toile plastique et elles ont commencé à construire leur future fourmilière. Le léger cliquetis que j'entendais lors de mon réveil, était en fait les milliers de pattes et de mandibules qui frémissaient dans la nuit. Monde fascinant, étrange et inquiétant.
Les tentes seront ensuite nettoyées et les trous colmatés par des rustines. Ce qui n'empêchera pas le phénomène de se reproduire. Il y avait une demi-heure que j'étais debout, lorsque j'entends soudain, un cri : "des fourmis". Je comprends aussitôt que je n'étais pas seul dans ce cas. Il est presque 7 heures, et le camp est maintenant bien réveillé. L'invasion des fourmis va pouvoir se confirmer pour une partie du camp et l'épisode va agrémenter les commentaires de la journée. Journée difficile entre le retour au pont après 1 heure de marche en louvoyant pour faire peut-être des observations, et la charge à porter : le matériel de vie et mon matériel photo. J'ai donc mon sac avec mon équipement photo sur le dos (près de 12 kg), et mon sac à dos étanche sur le devant. Dans celui-ci, mon équipement de vie. En tout, presque 30 kg à porter pour le retour. Je vais même m'étaler par terre à plusieurs reprises, en buttant sur une racine. Nous attend ensuite plus de 4 heures de piste pour aller à DOUSSALA.

- La Vision des Animaux :

• OIseaux : (Oiseaux que j'ai pu prendre en photo)
.... Capucin Nonnette / Spermestes cucullatus
.... Cigogne Episcopale / Ciconia episcopus
.... Guépier Nain / Merops pusillus
.... Hirondelle à Bavette / Hirundo nigrita
.... Inséparable à Tête Rouge / Agapornis pullarius (photos prises à Tchibanga)
.... Ombrette Africaine / Scopus umbretta
.... Pipit à Longues Pattes / Anthus pallidiventris

• Reptile : (reptile que j'ai pu prendre en photo)
.... Crocodile Nain / Osteolaemus tetraspis

• Insectes : J'ai pu prendre en photo de nombreux insectes (diptères, hétéroptères …)

• Mammifères : (Mammifères que j'ai pu prendre en photo)
.... Eléphant / Loxodonta africana cyclotis
.... Potamochères / Potamochoerus porcus

....
Cobe de Fassa / Kobus ellipsiprymbus defassa. Ces photos ont été prises dans la Plaine Porro (à côté du village de Porro), quelques kilomètres avant le village de DOUSSALA. Elles sont dans la page "Photos des Animaux de Doussala". Ces photos sont de très mauvaise qualité car elles ont été prises très tôt le matin, par temps couvert, donc avec très peu de lumière. Les animaux très farouches, fuyaient dès que essayions de les approcher. J'ai dû employer le zoom au maximum, 300 mm sur des animaux très loin. La vitesse m'a imposé une rapidité de 3200 à 5000 ISO, avec les inconvénients que cela impose : bruit, manque de piqué...

• Primates : (Primates que j'ai pu prendre en photo)
.... Lophocebus albigena
.... Cercocebus torquatus

• Empreintes Animales : (Empreintes animales j'ai pu prendre en photo)
.... Buffle / Syncerus caffer nanus
.... Hippopotame / Hippopotamus amphibius
.... Eléphant / Loxodonta africana cyclotis
.... Céphalophes

• Visions fugitives d'animaux : La vision de ces animaux a été trop fugace pour que j'ai eu le temps de les prendre en photo. Il ne s'agit donc que de vision ou de contact, sans avoir pu les figer sur l'ordinateur.
.... Cobe de Fassa / Kobus ellipsiprymnus defassa
.... Gorille de Plaines / Gorilla gorilla
.... Chimpanzé / Pan troglodytes
.... Mangouste d'Eau / Atilax paludinosus (Vraisemblablement ?)

.... Oiseau / Vanneau à Tête Blanche /
Vanellus albiceps
Ces oiseaux décollaient très vite à notre approche avec des cris perçants. Il est probable que si des gros animaux étaient sur les berges ou les plages de la Mbani, ils étaient avertis par ces éclaireurs et détalaient avant même qu'on ait pu les voir.














La MBANI / Jean-Louis ALBERT / Jeudi 07 Juillet 2011.


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